mercredi 16 octobre 2013

Dole : élections municipales des 23 et 30 mars 2014



Dans le cadre des prochaines élections municipales, nous inscrivons notre démarche dans la construction d’une opposition de gauche au gouvernement Ayrault, une opposition à la politique du Medef et à sa déclinaison dans les collectivités locales. Cette démarche suppose une totale indépendance vis-à-vis des listes du Parti Socialiste et de ses alliés au 1er comme au 2ème tour du scrutin. Elle imposerait aux éventuels élus municipaux de voter contre les budgets locaux qui appliqueraient et valideraient l’austérité. Une telle orientation est aujourd’hui plus que jamais indispensable pour porter les exigences du monde du travail, de la jeunesse et de tous ceux qui refusent de payer une crise qui n’est pas la leur. Nous refusons de laisser l’initiative à la droite et surtout à l’extrême droite qui espèrent profiter du discrédit du PS.

En ce qui concerne Dole, ces élections ne seront qu'un objet personnel pour le candidat de la droite qui a quitté son village pour consolider son fief et un outil de communication pour l'extrême droite, qui, quel que soit le résultat, se félicitera de son audience partout en France. Nous avons eu l'occasion d'interpeler la majorité actuelle et le Grand Dole sur des sujets locaux : subventions aux entreprises privées comme à l'aéroport de Dole-Tavaux, développement débridé des zones commerciales, disparition des terres agricoles, reprise en régie publique de l'assainissement non collectif (ce mandat était l'occasion rêvée)
Nous n'avons pas été entendus, les élus étant "victimes" de la pensée unique qui consiste à croire  que la croissance capitaliste est la seule solution...toujours plus grand, toujours plus vite!
Nous avons déjà eu localement des discussions avec d’autres forces politiques, certaines n’ont pas pu aboutir, d’autres se poursuivent. Fidèles à nos valeurs, des listes communes ne peuvent être réalisables que sur des bases clairement anticapitalistes proposant une politique en rupture avec les politiques d’austérité et avec les partis gouvernementaux qui les mettent en place localement ou nationalement.

NPA39

mardi 10 septembre 2013

Dole : la manifestation passe entre les gouttes

Près de 400 manifestants sont passés entre les averses du mardi 10 septembre pour s'opposer  à la nouvelle réforme injuste du gouvernement sur les retraites.


Mardi 27 août, à peine sorti de la pseudo concertation avec les « partenaires sociaux », Ayrault a présenté la première réforme des retraites menée par la gauche. Sur le fond une véritable réforme de droite favorisant une nouvelle fois le patronat, et qui mérite une mobilisation d'ampleur pour faire reculer ce gouvernement.

Le scénario est habile : après le catalogue intégral des catastrophes sociales annoncées par le rapport Moreau (allongement immédiat de la durée de cotisation, baisse des pensions, attaques sur les fonctionnaires…), la réforme annoncée aujourd'hui se présente « en retrait », ne retenant qu’une partie des mesures et les espaçant dans le temps.
Le gouvernement espère ainsi mieux faire passer la pilule et permettre à ses fidèles soutiens de la direction de la CFDT de crier à la « victoire du dialogue social ». Dans cette pièce de théâtre bien rodée, le patronat joue aussi son rôle : dénoncer une réforme insuffisante… tout en ayant bien du mal à cacher sa satisfaction.
Pourtant, cette réforme s'inscrit dans la droite ligne de toutes les régressions des régimes de retraite depuis 20 ans.

Hollande nous fait les poches
Le gouvernement n'a de cesse de répéter que cette réforme est une réforme de « justice sociale » en prenant appui sur les petites mesurettes (prise en compte de la pénibilité, du temps d'apprentissage...) qui cachent la forêt : une politique en faveur des entreprises, au détriment du monde du travail.
En allongeant la durée de cotisations et en les augmentant, ce sont les salariéEs et les retraitéEs qui, seuls, payeront. Concrètement, sur les 16 milliards d’euros qui doivent être financés d’ici à 2040, les salariéEs vont prendre à leur charge 5, 6 milliards d’euros via l’allongement de la durée d'activité de 41, 5 ans à 43 ans, qui va commencer en 2020 et qui s’échelonnera jusqu’en 2035. Les retraitéEs contribueront à hauteur de 2, 7 milliards. Les majorations de pension des retraitéEs qui ont eu au moins trois enfants seront fiscalisées, et les retraites seront désormais revalorisées le 1er octobre au lieu du 1er avril (sauf pour les plus petites pensions), un décalage de six mois qui pèsera sur le pouvoir d’achat de tous les retraitéEs en 2014.
Quant aux hausses de cotisations sociales, le gouvernement veut nous faire croire que les salariéEs comme les entreprises sont impactés : 3, 2 milliards d’euros pour les salariéEs sous la forme d’une hausse de 0, 3 point des cotisations retraite, échelonnées de 2014 à 2017, et la même somme pour les entreprises sous la forme d’une hausse de leurs propres cotisations retraites.... Mais tout cela n'est que foutaises puisque Ayrault s'est précipité pour promettre aux entreprises de prolonger le « choc de compétitivité » engagé l’an passé.

À la botte du Medef
Après les 20 milliards d’euros de crédit d’impôt offerts aux entreprises via l'accord dit de compétitivité, ces mêmes entreprises vont donc profiter d'une nouvelle mesure d’allègement de cotisations sociales visant à compenser les 3, 2 milliards d’euros découlant de la hausse de leurs cotisations retraites. Une réforme des retraites quasiment indolore pour les patrons.
Qui va donc compenser les 3, 2 milliards d’euros des patrons ? À l'heure actuelle, le gouvernement n’a pas encore dit précisément les modalités de cette réforme complémentaire. Mais on sait qu’il réfléchit déjà à une réforme du financement de la protection sociale : les cotisations familiales employeurs pourraient être allégées ou supprimées (petit cadeau supplémentaire de 35 milliards d'euros par an). C'est donc bien l'ensemble de notre protection sociale qui est dans le viseur du gouvernement. Mais ça ne va sans doute pas s'arrêter là au vu de la déclaration d'amour de Moscovici aux entreprises lors de l'université d'été du Medef : baisse d'impôts, du « coût du travail » et simplification administrative. Sarkozy n'aurait pas mieux dit... et fait !

Se battre jusqu'au retrait du projet
La CGT, FO, FSU et Solidaires appellent à une journée de grèves et de manifestations mardi 10 septembre. Celle-ci doit être la plus massive possible afin de constituer la première étape d'une mobilisation unitaire d'ampleur. Pour le NPA, ce projet n'est ni amendable ni discutable, il doit tout simplement être retiré.
L'argent existe pour financer les retraites sans amputer le pouvoir d'achat des salariéEs et des retraitéEs. Les milliards de la fraude fiscale, et les cadeaux fiscaux pour les plus riches, devraient être prélevés à la source sous forme d’augmentation des cotisations sociales patronales. Ainsi ils ne pourraient plus « s’évader »... Le partage du travail entre touTEs et le plein emploi garantiraient également le financement de la protection sociale : 5 millions de chômeurEs en moins, c'est 5 millions de cotisantEs en plus.
La rentrée sociale doit se faire contre cette réforme des retraites et contre celle sur la protection sociale qui suit. Faisons battre en retraite ce gouvernement !

vendredi 6 septembre 2013

Manifestation du 10 septermbre

à Dole,
place de la sous-préfecture à 10h



Retraites: Mélenchon (PG), Laurent (PCF) et Besancenot (NPA) s'associent à la manifestation du 10

PARIS, 04 sept 2013 (AFP) - Les signataires de l'appel "Ensemble, défendons nos retraites", dont Jean-Luc Mélenchon (PG), Pierre Laurent (PCF) et Olivier Besancenot (NPA), ont tenu une conférence de presse mercredi non loin de l'Elysée pour appeler à se joindre à la manifestation du 10 septembre.
"Nous récusons le point de départ du raisonnement du gouvernement. Nous ne sommes pas d'accord pour dire que le problème c'est le coût du travail", a lancé Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche (PG). "Le problème ce n'est pas le coût de travail mais le coût du capital".
"Jamais on n'a eu un gouvernement qui se réclame de la gauche s'attaquant aux retraites", a déploré l'ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle.
"Cette réforme est une réforme qui sacrifie les jeunes générations (...) c'est une réforme qui sacrifie l'avenir, qui n'a aucune autre vision de la société que celle du Medef", a surenchéri Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. "Le gouvernement socialiste tourne le dos à cet engagement de revenir à la retraite à 60 ans," a-t-il déploré. "Tous nos efforts doivent être tendus vers le 10 septembre qui ne sera qu'une étape de la mobilisation" à venir contre la réforme des retraites, selon le chef de file des communistes.
Le socialiste Gérard Filoche, également signataire de l'appel, a exhorté François Hollande et le gouvernement à "écouter l'électorat de gauche". "La gauche doit défendre la retraite à 60 ans (...) Si nous vivons plus longtemps, c'est parce qu'il y a la retraite à 60 ans", a-t-il ajouté.
Pour Olivier Besancenot, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), il "faut faire apparaître un pouvoir plus fort que celui du gouvernement, le pouvoir de la rue".
Etaient présents également présent à ce point presse sur le rond point Roosevelt (Paris VIIIe), Clémentine Autain (Fase), l'eurodéputée Karima Delli (EELV), Denis Durand (fédération des Finances CGT), Anne Féray (FSU), Catherine Lebrun (Solidaires), Emmanuel Zemmour (collectif jeunes), le Collectif féministe.
Quatre syndicats - CGT, FO, FSU, Solidaires - ont appelé à une journée de manifestations et de grèves le 10 septembre "pour ne pas laisser les propositions du Medef faire la loi" en matière de retraite. Le projet de loi du gouvernement doit être présenté le 18 septembre au Conseil des ministres.

kap/mad/nm

vendredi 7 juin 2013

Manif antifa à Lons samedi 8 juin 15h

suite à la mort du jeune militant antifasciste à Paris, un rassemblement est prévu à Lons le saunier.

dimanche 26 mai 2013

Solvay Tavaux: l'usine fera-t-elle l'objet des "économies d'échelle"?

 
image: géoportail
 
Le groupe Solvay a décidé de se débarrasser de sa filière PVC dont la demande a baissé de 30 % en 6 ans. L'annonce du rapprochement avec un autre groupe pétrochimique, Inéos, a ravi les actionnaires (hausse de 6% de l'action) auxquels ont promet de réaliser des "économies d'échelle".
Rien n'est clairement dit sur une diminution du nombre de sites de production ou des effectifs mais ce contexte de "surcapacités de production" ne laisse que peu de doutes. Plus de 5000 salariés dans 17 usines sont concernés. 
Celle de Tavaux dans le Jura compte 1400 salariés (et 400 sous-traitants) dont une bonne partie (ceux qui fabriquent le PVC, la soude caustique et les dérivés du chlore) verra sont sort confié à cette future coentreprise. Car s'il y a bien un site de production, depuis longtemps déjà, les activités de l'usine ont été filialisées par activités (solvay electrolyse, solvay fluorés, solvay specialty polymer, solvin...), ce qui rend plus facile leur cession dans le cadre d'un rapprochement de groupes comme c'est le cas aujourd'hui...

vendredi 3 mai 2013

1er mai à Dole

200 à 250 manifestants pour ce défilé du 1er mai à Dole sur fond de division syndicale
 
 


samedi 27 avril 2013

Ici, vos impôts s'envolent...



Malgré une météo exécrable, le rassemblement du 27 avril 2013 à l'aéroport de Dole Tavaux (Jura) a été un succès.
La soupe programmée était la bienvenue pour réchauffer les 100 à 150 manifestant(e)s qui sont passés pendant le déjeuner. Après la musique et les prises de paroles, les manifestant(e)s qui avaient résisté au froid et à l'humidité se sont rendus au son d'une batucada sur le rond point de l'aéroport pour distribuer un tract aux automobilistes.

Voici les liens vers :
- le reportage de France 3 Franche-Comté ,
- l'article de l'Est républicain , également reproduit ci-dessous.
L'article du Progrès est reproduit ci-dessous.

C’est un temps pourri. De ceux qui vous donnent envie de sauter dans un avion, crever le plafond des nuages et filer vers le soleil à Marrakech ou Porto. Mais ce samedi, à l’entrée de Dole-Tavaux, mieux vaut garder ce genre de fantasme pour soi. Encapuchonnés, serrés sous des bâches de protection, partageant soupe et taboulé, évitant de prendre trop la pluie ou de s’exposer au vent, les dizaines de manifestants écologistes et/ou politiques présents sont venus dénoncer cet « aéroport de trop » et ses vols low-cost. Il y a là des élus d’EELV, du NPA, du Parti de Gauche, des militants d’ATTAC, de la CGT, des non-encartés. Ils ont fait le déplacement de toute la Franche-Comté et, pour certains, de Bourgogne. Le « collectif » ne se contente pas de condamner la plate-forme jurassienne. Il est aussi hostile à l’aéroport de Dijon-Longvic et à son projet « Renaissance ». Et bien sûr au chantier de Notre-Dame-des-Landes, l’ultime « provocation » du « lobby aérien », selon les organisateurs.
Les gendarmes dépêchés sur place restent bien au chaud dans leurs voitures. Il faut dire que le rassemblement est bon enfant, avec la petite Juliette qui joue de son violon. Quant au tractage prévu sur le rond-point d’accès, il ne déclenche guère l’enthousiasme en raison de l’humidité, du froid et du peu d’automobiles de passage. L’important est d’avoir honoré le rendez-vous et montré que la « colère » n’était pas soluble. « Si l’on tient compte de la météo, on peut même parler d’un franc succès », rigole Marc Borneck, le président du groupe Europe Ecologie-Les Verts au conseil régional de Franche-Comté, dont la virulence des échanges « aéroportuaires » avec le président socialiste du Département du Jura, Christophe Perny, a récemment égayé la chronique.

« Une fuite en avant »

Et c’est reparti, d’ailleurs. « Perny dit que 46 000 passagers ont utilisé Dole-Tavaux mais c’est faux », s’insurge l’élu. « Le chiffre pour 2012 n’est que de 34 000 selon la direction de l’aviation civile et il faut le diviser par deux puisque ce sont des allers et retours. Il faut ensuite en soustraire les passagers des avions qui n’ont fait qu’une escale sur la piste avant de redécoller. » Que la plupart de ces vols touristiques soient « subventionnés » irrite Marc Borneck. « Chaque foyer fiscal dolois paye 54 € par an pour permettre à une minorité de partir en vacances à moindre prix. » Au-delà de « l’ineptie » qui consiste, dit-il, à maintenir autant d’aéroports régionaux, tous protestent contre le fait que cet argent public profite à des compagnies à bas coût. Surtout à la décriée Ryanair. « Les conditions sociales imposées à ses personnels sont scandaleuses, ces sociétés concurrencent Air France », s’énerve l’écologiste. « Dole-Tavaux, c’est un aéroport anti-Français ! »
Conseiller communautaire NPA au Grand Dole, Hervé Prat ne comprend pas davantage qu’un conseil général à majorité PS agisse ainsi. « Non seulement il encourage des compagnies qui détricotent le droit du travail, ce qui est en contradiction avec ce que les socialistes affichent au plan national, mais ces subventions sont une fuite en avant », juge-t-il. « Plus il y aura de fréquentation, plus le déficit va se creuser. Il faudra investir pour suivre, au risque que Ryanair s’en aille un beau matin. Ce n’est pas viable et ça n’apporte rien à l’économie locale. »
Badge du Parti de Gauche épinglé sur sa casquette, Gérard Levotre croit que Christophe Perny et les élus jurassiens « s’enferment dans un truc dont il leur sera difficile de sortir ». Lui veut qu’on privilégie « les transports de proximité, le ferroviaire, les circuits courts ». Il prône la mobilisation. « Elle doit être large car, en face, droite et gauche votent à l’unanimité en faveur de cet aéroport », déplore-t-il.
Jean-Pierre TENOUX


 

dimanche 21 avril 2013

Eau, passage en régie publique à Dole : sortir du poker menteur !





Le collectif "Eau" nous a sollicité afin de connaître notre position sur le passage en régie publique de la gestion de l'eau de la ville de Dole.
Il souhaite "sensibiliser les citoyens, les élus aux avantages des régies publiques", nous nous permettons donc de donner également notre position sur ce thème plus large.

Soustraire les services publics à la logique capitaliste, qui se fait aux dépens de la démocratie (pas de contrôle des usagers), du contribuable (surcoût servant à rémunérer des actionnaires) et de l'environnement (gaspillage) va pour nous dans le bon sens.

Dans le cas de l'eau, bien commun de tous les êtres vivants, nous estimons indispensable qu'à défaut de contrôle direct par la population, celle-ci soit gérée par ses représentants. Il est par ailleurs notoire que l'eau est moins chère dans les secteurs en régie (25%) et que ceux-ci sont moins touchés par les fuites d'eau potable (8% de pertes) que les secteurs en DSP (20%). 
Le passage en régie publique constitue donc un progrès à tous les niveaux. Mais nous défendons un service public démocratique sous contrôle des citoyens. Dans le cadre des lois et des institutions actuelles, il est indispensable que les orientations de la régie  soient données par un Conseil d’Administration comprenant un nombre égal d’élus et de citoyens représentants d’association de consommateurs, de solidarité, de défense de l’environnement et de syndicats. En effet, la régie publique est une entreprise qui ne doit éluder aucun débat (information réelle et complète sur la qualité de l’eau, choix des investissements pour lutter contre les pollutions médicamenteuses, choix des procédés de traitement de l’eau potable et des eaux usées).
Cette démarche démocratique pourrait même générer des débats et des décisions novatrices assumées à la fois par la régie publique, les élus et les consommateurs. En effet, aujourd’hui les gestionnaires de l’eau doivent maintenir une surcapacité de pompage, de traitement et de transport dans les réseaux pour faire face à d’éventuelles difficultés d’approvisionnement. Toute baisse de consommation des usagers génère même des surcoûts importants en raison des charges fixes qui se maintiennent. Une régie publique pourrait par exemple favoriser de fortes économies d’eau des usagers, des collectivités et des entreprises et diminuer la capacité de la quantité d’eau à pomper, à traiter et à transporter.  Cette baisse des charges serait répercutée sur le prix de la facture d’eau des usagers. Mais auparavant les élus et les usagers donneraient leur accord pour assumer collectivement des restrictions d’eau temporaires pendant des périodes de sécheresse (lavage des voitures, remplissage des piscines…).

Concernant Dole, nous espérons que l'annonce du passage en régie publique n’est pas simplement une manoeuvre pour négocier un nouveau tarif plus bas auprès des opérateurs privés comme cela s'est vu dans d'autres villes. Certes, il faut du temps et du travail pour réussir le passage de la DSP à la régie mais pourquoi la majorité n’a-t-elle pas mis en place dès 2010 les conditions nécessaires pour revenir en régie en 2014 ? Pourquoi cette majorité (PS/PCF/EELV) a-t-elle voté en 2012 à l’unanimité (moins trois abstentions) la prolongation de la DSP ? En repoussant d'un an cette échéance, la municipalité a "botté en touche" en transformant ce qui aurait pu être un point fort en promesse électorale. Quels que soient les élus qui formeront le prochain conseil municipal à Dole après les élections de mars 2014, il faut continuer à s’appuyer sur les exemples des villes voisines (Lons, Besançon) qui ont pris une longueur d’avance sur la gestion publique de l’eau et en même temps sur la qualité de l’environnement.

jeudi 28 mars 2013

Grand Rassemblement samedi 27 avril aéroport Dole Tavaux

De Notre-Dame-Des-Landes à Dole-Tavaux :
Stop aux aéroports de trop !
Rassemblement samedi 27 avril 2013 à partir de 12h
Près du rond-point de l’aéroport de Tavaux (Jura)

Utilisons l'argent public pour les besoins locaux des habitants et non pour financer des compagnies privées (Vinci, Ryanair...) qui détruisent la planète (terres agricoles, émissions de CO2) et les droits sociaux (bas salaires, conditions de travail « low cost »…).
  • De 12h à 14h30 : cantine ouverte où chacun apporte sa spécialité, musique, prises de paroles pour faire le point sur les combats menés à Notre-Dame-Des-Landes mais aussi dans le Morvan (Erscia), autres mobilisations locales. Possibilité d'expositions temporaires si la météo le permet.
  • 15h action sur le rond-point de l’aéroport de Tavaux et sur les grillages de l'aéroport décorés par une multitude de cartons peints ou de banderoles (apportez vos affiches colorées et de quoi  les fixer).
  • Avec le soutien des collectifs «Dole-Tavaux, l’aéroport de trop » et du « Collectif Jura NDDL. Sauvons l’avenir, sauvons nos terres ».



mercredi 20 mars 2013

Gaz de schistes


Samedi 16 Mars 2013

Manifestation contre les gaz et huiles de schistes à Nantua, organisée par les collectifs de l'Ain et de la Franche Comté.


La manif a réuni environ 3000 personnes particulièrement déterminées, la Confédération Paysanne était bien représentée avec ses tracteurs "militants" (Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par tous ceux qui regardent faire).

Présence aussi de ATTAC, CNT, SUD, NPA, PG, EELV et UMP .

Des jeunes et des moins jeunes, beaucoup de musique (cuivres et percussions, flûte…), des slogans percutants "Vas forer dans ton c.., tu trouveras peut-être du gaz!", "Non aux forages, oui aux fromages!" …etc…

Une délégation a été reçue à la Sous préfecture et nous avons fait du bruit en attendant sa sortie.

Le ton n'était pas seulement à la défense de son clocher, c'était "ni ici, ni ailleurs", il y a eu un hommage aux victimes de l'exploitation des gaz de schistes aux Etats-Unis et ailleurs.

La France doit mettre en place une véritable politique de l'énergie en arrêtant cette fuite en avant de la recherche d'énergies fossiles profitable aux multinationales mais mortifère pour l'environnement et les populations.

Economies, Sobriété, renouvelables, Décentralisation des productions, Développement et gratuité des transports en commun, Service public de l'énergie contrôlé démocratiquement…Voilà l'alternative!

dimanche 3 mars 2013

L'Accord National Interprofessionnel

Face à cet accord de régression sociale majeur, FO et la CGT, rejoints par Solidaires et la FSU, appellent à une journée d'action et de mobilisation le 5 mars. Il faut évidemment que cette journée soit une véritable réussite mais, on le sait, une seule journée ne suffira pas pour aboutir au retrait du projet de loi. C'est donc un vrai mouvement d'ensemble, généralisé, dans la durée, qu'il faut construire. Toute la gauche sociale et politique doit être au rendez-vous.

L'ANI, qu'est-ce que c'est? 

  • Le droit d’imposer la mobilité : les employeurs pourraient imposer à leurs salariés de changer de poste de travail ou de lieu de travail : un travail différent, non choisi ; un déménagement… un bouleversement de la vie des salariéEs en fonction des seuls intérêts patronaux.
  • Le droit de baisser les salaires : l’ANI prévoit la possibilité d’imposer aux salariéEs une diminution nette des salaires, pas seulement par le biais d’un changement de poste, mais parce que le patron décrèterait que c’est nécessaire pour la « compétitivité » de l’entreprise
  • Le droit de faire travailler plus : Au nom du « lissage » du temps de travail, les patrons pourraient éviter de payer les heures supplémentaires ou les heures complémentaires pour les salariéEs à temps partiel (80 % de femmes). L’ANI ce serait travailler plus pour gagner moins.
  • Un chantage permanent sur les salariéEs récalcitrants : jusqu’à présent il y avait un minimum de protection pour empêcher les patrons de modifier le contrat de travail. Maintenant (presque) tout est possible, et pour les récalcitrants, c’est la possibilité de licencier « pour cause réelle et sérieuse », pour motif personnel ou par licenciement économique individuel (! ) celles et ceux qui n’accepteraient pas les nouvelles dispositions.
  • Un permis de licencier sans frais : l’ANI c’est aussi la possibilité de faire entériner un Plan de sauvegarde de l’Emploi par un simple accord d’entreprise, voire en l’absence d’accord, par un simple document de l’employeur homologué par la direction du travail dans un délai très court. L’enjeu est cette fois de contourner la loi et de raccourcir au maximum les délais pour couper court à toute contestation.

samedi 9 février 2013

Du pays dolois à Notre Dame des Landes



On est partis à 5 pour aller soutenir les résistants de NDDL. Nous avons été reçus avec chaleur et tout de suite avons trouvé notre place dans ce grand "bazar"Les conditions de vie sont très difficiles avec le froid, la pluie, la boue mais l'énergie est incroyable, la solidarité aussi.
C'est une magnifique expérience d'autogestion, avec ses problèmes et ses joies. Il faut dire qu'on est tombés en plein sur le déménagement de la "Vache Rit" (grange située sur la zone libre, en bord de route) car le paysan en avait besoin pour rentrer son matériel et ses bêtes.
Cette grange servait de cuisine, de friperie, de chambre à coucher et de salon, d'infirmerie et de réserve alimentaire... Elle était le lieu de RDV de ceux qui avaient besoin de se reposer un moment, à l'abri des gardes mobiles. Tous ensemble, on a fini par tout déménager en 3 jours et tout installer sous 2 chapiteaux principalement. 

LA SUITE DE L'ARTICLE DANS NOTRE JOURNAL REGIONAL "L'ANTICAPITALISTE" n° 19 A PARAITRE DEBUT MARS SUR http://www.npafranchecomte.org/

L'expérience a marqué ses participants car une nouvelle expédition est repartie aujourd'hui du pays dolois pour NDDL!