vendredi 28 février 2014

Hôpital de Dole : urgence !




Jeudi 27 février avait lieu, à Dole, une réunion d'information sur la situation à l'hôpital de Dole, à l'initiative de la CGT.
L'hôpital de Dole a toujours été menacé, comme la plupart des hôpitaux de province...La « mode » est aux grands hôpitaux et tant pis si les malades doivent faire des kilomètres pour avoir accès aux soins. La loi Bachelot avec sa nouvelle gouvernance et la désastreuse tarification à l'acte (T2A) a transformé les hôpitaux en entreprises qui doivent être rentables.
Les conseils d'administration ont été remplacés par des conseils de surveillance qui ne peuvent plus prendre de décisions et ont juste le droit de donner un avis...ainsi, les municipalités et les représentants du personnel n'ont plus aucune prise sur les orientations prises par l'état et appliquées par son bras armé : l'agence régionale de santé (ARS).
Vous ajoutez à cela une bonne politique d'austérité qui démonte petit à petit tous les services publics et vous comprendrez, qu'à terme, l'hôpital de Dole est appelé à disparaître ou à se transformer en vague service de médecine ou en moyen séjour pour personnes âgées.

Et, cette année, L'ARS frappe un grand coup : le service de réanimation doit fermer le 1er avril 2014. C'était prévu pour le 1er juin mais le directeur de l'hôpital a décidé d'avancer la date !
Chacun sait que si on supprime le service de réanimation, on supprime par ricochet le bloc opératoire, la maternité et on transforme les urgences en centre de transfert vers Besançon ou Dijon, les « Grands Hôpitaux », qui, soit dit en passant, sont déjà bien saturés !
Mais L'ARS a la solution ! Le bloc opératoire sera transféré à la clinique de Dole...et pour que la clinique puisse s'agrandir , elle recevra une dotation de 2 millions d'euros...c'est le partenariat Public-Privé...déjà que l'IRM est privatisé à 80 % et quand l'hôpital demande de l'argent pour des travaux, on lui répond de faire un emprunt...Pas d'argent pour le public !

Jeudi soir, un collectif s'est créé pour défendre l'hôpital public. Tous les citoyens, associations et partis politiques sont les bienvenus. On peut noter, toutefois, que les partis politiques de droite n'étaient pas présents jeudi, et pour cause ce sont eux qui ont voté la loi Bachelot !

Une manifestation est prévue le 8 Mars (pour licencier la directrice de L'ARS) et une autre le 18 mars (à 10h devant l'hôpital)
Une pétition, ayant déjà récolté 1000 signatures, est à signer.


Il faut envoyer un message clair aux décideurs : L'hôpital appartient à la population et non au secteur marchand, Le bassin dolois (90 000 habitants) et toutes les communes environnantes ont besoin de soins de proximité accessibles à tous, tout le monde ne peut pas payer les dépassements d'honoraires de la clinique. Le partenariat Public-Privé s'est toujours fait au détriment du Public et ça ne peut plus durer ! Les impôts , c'est pour les services publics, pas pour faire des cadeaux aux entreprises privées.

dimanche 23 février 2014

Vers une marche nationale contre la politique du gouvernement!

Communiqués communs NPA / PG et NPA / AL
Communiqué commun NPA / PG
Deux délégations du NPA et du Parti de Gauche respectivement menées par Olivier Besancenot d’une part, Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard d’autre part se sont rencontrées hier après-midi au siège du PG.
Les deux organisations ont conclu à un large accord. Il porte à la fois sur la nécessité de ne pas laisser la rue à la droite, à l’extrême-droite, aux racistes, antisémites, sexistes et homophobes de tous poils en rassemblant tous ceux qui à gauche refusent la politique du gouvernement. Car "trop c’est trop » ! Il est temps que puisse s’exprimer le ras-le-bol de gauche face à la politique pro Medef d’un gouvernement qui crée les conditions de la montée de la désorientation et de la réaction à qui il donne des gages en reculant !
Le NPA et le PG observent avec satisfaction que des préoccupations similaires surgissent de plusieurs endroits : appel d’Ensemble, l’idée de Pierre Laurent d’une initiative en avril, propositions d'action de l’ensemble du FDG. Concrètement, les deux organisations se rejoignent sur la nécessité d’une marche nationale, à Paris le même jour. Au vu du calendrier électoral et des manifestations déjà prévues dans le calendrier, dont la mobilisation syndicale du 18 mars à laquelle le NPA et le PG appellent, la date du 12 avril semble la meilleure. Les deux  partis ont insisté sur le fait que cette date est juste une proposition. Le succès de toute initiative dépendra en effet d'un appel le plus large possible réunissant responsables politiques, associatifs et syndicaux, collectifs de salariés en lutte (entreprises qui licencient ou menacées de fermeture) et équipes militantes... C’est au collectif qui les réunira que reviendra donc la charge de concrétiser cette volonté commune. Les deux organisations ont convenu d’oeuvrer en ce sens.
----------------------------------------------------------------
Communiqué commun NPA / AL
Le NPA et Alternative Libertaire se sont rencontrés ce jeudi 20 février. Nous avons eu un échange de vue fructueux sur la situation sociale et politique, et en particulier sur les conséquences des politiques menées par le gouvernement, politiques qui alimentent, au travers de la misère sociale et du racisme, la montée de la droite et de l'extrême droite.
Nous sommes tombés d'accord sur la nécessité d'une mobilisation d'ampleur et nous nous inscrivons ensemble dans la préparation d'une initiative nationale qui pourrait être le 12 avril à Paris, associant autour du mouvement social, toutes les forces qui entendent combattre ces politiques. En particulier nos organisations.

jeudi 13 février 2014

Lettre ouverte du NPA: Pour un week end de révolte de gauche!

Lettre ouverte aux travailleuses et travailleurs, aux jeunes, aux organisations syndicales et politiques qui ne participent pas à la majorité gouvernementale, associations et militants associatifs qui combattent pour les droits sociaux et démocratiques.
ChèrEs amiEs, chèrEs camarades
Depuis les manifestations contre le mariage pour tous, la droite et l’extrême droite sont à l’offensive. Les manifestations réactionnaires se succèdent. Après le refus du mariage pour tous, c’est maintenant le rejet de la procréation médicale assistée (PMA) et la remise en cause du droit à l’avortement. Dans cette course réactionnaire, l’extrême droite fasciste est en pointe : les slogans des manifestations contre la gauche, les homosexuels, les juifs, les musulmans, rappellent de mauvais souvenirs.
Si la droite et l’extrême droite sont à l’offensive, c’est parce que Hollande et la politique du gouvernement ne cessent de leur faire des concessions dans le même temps qu’ils multiplient les attaques contre les classes populaires. Une fois encore, la droite exige le retrait de la PMA et le gouvernement capitule en rase campagne, en repoussant le débat sur la loi sur la famille qui ne prévoyait même pas la PMA
 C’est ce qui arrive quand un gouvernement de gauche fait une politique de droite. Là est le fond du problème.
Depuis qu’Hollande est au pouvoir, toute sa politique est tournée vers les marchés financiers, le patronat et la droite. Il ne cesse de faire des cadeaux au patronat au prix d’une aggravation du chômage et des inégalités, d’une dégradation des conditions de travail et de vie de la majorité de la population. Le « pacte de responsabilité » proposé au Medef en est le dernier exemple. 30 milliards d’exonérations de cotisations sociales en plus et, pire encore, la liquidation de tout un secteur de la sécurité sociale : les allocations familiales ! En prime, pour financer ces cadeaux, ils préparent 65 milliards sur 4 ans  d’économies budgétaires au détriment des services publics qui vont trinquer et cela pour le plus grand profit d’un patronnat qui licencie et précarise.
C’est un gouvernement PS-MEDEF qui va mettre en oeuvre ces nouvelles attaques contre les conditions de vie de millions de personnes, alors qu’il y a plus de 5 millions de chômeurs dans le pays ! Un gouvernement qui imite et parfois dépasse celui de Sarkozy dans l’expulsion des sans-papiers, le démantèlement des camps de Roms, l’alliance avec les bétonneurs comme à Notre-Dame-des-Landes.
Pour stopper la droite et l’extrême droite il est nécessaire de mettre un coup d’arrêt à cette politique d’austérité d’Hollande – Ayrault qui renforce le patronat et la droite et crée le terrain de l’offensive des forces réactionnaires. Il faut interdire les  licenciements, augmenter les salaires, annuler la dette, défendre la sécurité sociale, le droit au logement et les services publics !
Plus que jamais, contre les attaques réactionnaires, il faut défendre les droits sociaux et démocratiques, les droits des femmes, des homosexuels, des sans papiers. La manifestation pour la défense de l’IVG , en solidarité avec les femmes espagnoles montre la voie. Il y a urgence, il faut une révolte de gauche. Nous nous adressons à tous les travailleurs, les jeunes, les militants, les organisations, à tous ceux et à toutes celles, qui, à gauche, rejettent la droite et l’extrême droite et s’opposent à la politique du patronnat et du gouvernement. Il nous appartient de réagir, de nous rassembler pour les faire reculer, reprendre l’offensive et ne pas laisser la rue à la droite et à l’extrême droite.
Pourquoi pas un grand week-end de révolte de gauche ?
Dans cette perspective, nous proposons, à l’ensemble des organisations de la gauche politique et syndicale qui ne participent pas à la majorité gouvernementale,  aux associations qui militent pour la défense des droits sociaux et démocratiques de se rencontrer pour agir en commun.
Partout, sur nos lieux de travail ou d’études, dans nos quartiers, dans nos communes, dans  nos quartiers, dans nos communes, dans nos villes, tous ensemble, préparons la riposte, contre la droite et l’extrême droite, et pour stopper la politique du gouvernement et du Medef.
Avec nos salutations anticapitalistes
Le 06/02/2014
Olivier Besancenot, Christine Poupin, Philippe Poutou.

jeudi 6 février 2014

Manif du 6 février

Le cortège s'est rendu vers la mairie après être parti de la sous-préfecture.

Animateurs de centres de loisirs, salariés de Solvay ou de la logistique de la grande distribution, travailleurs paramédicaux et médico-sociaux... quelle que soit l'origine des manifestants, le mécontentement est le même. Celui de subir dans son quotidien les choix de ce gouvernement aux ordres du Medef (voir l'article précédent sur ce blog).