mercredi 1 avril 2015

Grève interpro du 9 avril


Rendez-vous locaux : 
A Dole, départ pour Paris, 6h00
A Besançon, RDV 14h00, Parking Battant
A Vesoul, RDV 10h00, Rond point du Lac
A Belfort, RDV 10h00, Maison du Peuple

Ce dimanche a eu lieu le deuxième tour des élections départementales.  Le PS, aux manettes du gouvernement, assomme, chaque jour davantage, les salariés et la jeunesse à coups de casse des services publics et de mesures liberticides. Mais il aurait bien aimer nous convaincre que seul un vote en sa faveur nous protégera de la crise d’une part, du front National de l’autre. Mais ce qu'entreprend ce gouvernement pour servir toujours mieux les intérêts des patrons et des riches, en semant chômage, bas salaires et répression, génère du dégoût et un ras-le-bol dans les classes populaires.
Manuel Valls, dès l'annonce des résultats se félicitaient d'un taux d’abstention en baisse, bien que pourtant près de 50 % . Il a même essayé de nous le présenter comme une victoire du gouvernement, de la démocratie… Lui qui vient de faire passer la loi Macron avec le 49-3, mesure antidémocratique par excellence.

Le FN n'est en rien une solution !
Dans le même temps, le rejet du gouvernement et des politiques d’austérité est capté pour partie par le Front National qui se présente dans quasiment tous les cantons. Le FN est pourtant le pire ennemi des travailleurs et des jeunes. Non content d’entretenir la division de notre camp social selon la couleur de peau, l’origine ou la religion et de désigner les immigrés comme boucs émissaires, il ne remet pas en cause le pouvoir des banques ni des patrons. Il ne soutient d’ailleurs aucune des luttes ouvrières actuelles ou des mobilisations de la jeunesse ni la journée de grève interprofessionnelle et intersyndicale en préparation du 9 avril. Et c’est bien logique, il n’est en rien du côté de celles et ceux sur qui pèsent la crise et l’augmentation de l’exploitation

Contre ces attaques...
Fondamentalement, ce n’est ni ces élections, ni les suivantes qui inverseront le cours des choses et feront vaciller ceux qui nous dirigent, au gouvernement comme sur nos lieux de travail. C’est un véritable rouleau compresseur auxquels sont soumis droit du travail et protection sociale. Depuis les Pactes de responsabilité, de compétitivité, pas un mois sans de nouvelles attaques. La loi Macron n’est pas encore totalement validée que déjà sont annoncées une loi s’attaquant aux institutions représentatives du personnel, une loi de santé qui vise à réduire la santé publique et son financement à la portion congrue au bénéfice du privé. Et toujours la petite musique sur la « libération » du temps de travail et sur un contrat de travail pour salariéEs-kleenex...
Dans ce contexte, le climat social bénéficie d’un certain réchauffement. Nombreuses mobilisations sur les salaires à l’occasion des négociations annuelles obligatoires, luttes autour des conditions de travail dans la fonction publique hospitalière ou à La Poste, batailles contre les fermetures de sites et les licenciements... Et, enfin, la persistance de luttes dans des secteurs peu habitués aux mobilisations : palaces parisiens, restauration, entreprises du nettoyage, commerce, autant de secteurs où les salariéEs sont traditionnellement peu visibles, ou peu vus. Il a fallu cinq semaines de grève pour que Sanofi lâche 80 euros d’augmentation de salaires !

… à nous de prendre nos affaire en main… dans la rue !
La colère et l’amertume des salariés, du privé comme du public, jeunes, en formation ou bien retraités, sont bien compréhensibles. Mais la seule solution c’est de porter nous-mêmes nos revendications, de nous appuyer sur celles et ceux, en ce moment-même, qui se battent.
La grève du 9 avril est une première occasion de coordonner ces luttes éparpillées, de partager notre ras-le-bol mais aussi notre envie d’en découdre et d’en finir avec les politiques anti-sociales d’Hollande-Valls !