lundi 30 juin 2008

Deux délégués dolois à St Denis les 28 et 29 juin

Michèle et Nicolas ont représenté le Collectif du Pays dolois à la coordination des 300 comités locaux du NPA. Le dimanche après midi, le lancement d’un appel commun a clôturé les débats de cette rencontre nationale.

APPEL DE LA COORDINATION NATIONALE DES COMITES D’INITIATIVES POUR UN NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE
Le Nouveau parti anticapitaliste est en marche !
Nous sommes des milliers de travailleur-s-es, des villes et des campagnes, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des retraité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens, en train de concrétiser ce projet.
Il regroupe aujourd’hui plus de 300 comités et la dynamique se renforce. Elle est le résultat d’une prise de conscience : on ne peut plus laisser faire un système capitaliste mondialisé qui conduit le monde dans le mur ! Entré dans une crise économique, financière, énergétique, alimentaire dont nul ne peut prédire les conséquences, ce système met plus que jamais la seule recherche du profit au centre de ses décisions au mépris de millions de vies. Les grands équilibres écologiques sont menacés. Parce qu’il est à la source du problème, le capitalisme, comme tous les systèmes productivistes, est incapable d’y apporter une solution. Dans un monde où les inégalités se creusent, les émeutes de la faim se généralisent, conséquence de la politique des grandes puissances impérialistes, des institutions à leur service (FMI, OMC...) et de la spéculation honteuse sur les produits de première nécessité. La guerre « sans limites » décrétée par Bush et ses alliés dont la France, étend ses horreurs à travers le monde.
Ici, Sarkozy et le Medef multiplient les attaques qui traduisent l’arrogance des puissants. Rarement la politique de la droite a été aussi ouvertement agressive envers l’immense majorité de la population. Rarement les possédants, les actionnaires, le patronat se sont montrés aussi avides de profits au mépris du bien-être élémentaire des populations. Oui, l’exaspération est partout, contre la mise en cause des acquis, des solidarités, des services publics, la difficulté à « joindre les deux bouts », contre la dégradation des conditions de vie et de logement, le racisme et les discriminations, les politiques sécuritaires… Il ne faut pas gaspiller les potentialités de cette exaspération en se prêtant au jeu de dupes du « dialogue social » avec le gouvernement, par la division, les journées de grève saucissonnées, secteur après secteur. Ici et maintenant, nous pouvons réagir ! Un « tous ensemble » déterminé et unitaire, la généralisation des luttes et des grèves, voilà ce qu’il faut pour battre le gouvernement et ses contre-réformes !
Pour peser dans ce sens, il faut regrouper nos forces dans un parti qui ne lâche rien, n’abandonne personne. Il n’est pas possible de rassembler dans un même parti ceux qui veulent en finir avec le capitalisme et ceux qui s’en accommodent. Il n’est pas possible de rassembler dans un même gouvernement ceux qui défendent les droits des travailleurs et ceux qui défendent le pouvoir des actionnaires, ceux qui veulent rompre avec les politiques libérales et ceux qui les mettent en pratique, ceux qui veulent construire une Europe des travailleurs et les plus zélés artisans de l’Europe de la libre concurrence et du profit. C’est pourquoi nous voulons un parti totalement indépendant du Parti socialiste, un parti qui défende jusqu’au bout les intérêts de tous les exploité(e)s.
Nous vous appelons à construire toutes et tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat, anticapitaliste, internationaliste, antiraciste, écologiste, féministe, révoltée par toutes les discriminations. Pour changer le monde, il nous faut un parti qui se bat jusqu’au bout contre le système, pour la transformation révolutionnaire de la société. La gauche que nous voulons doit s’organiser à l’échelle internationale et notamment européenne, être présente aux élections sans jamais oublier que ce sont les mobilisations sociales, culturelles et écologistes qui imposeront le changement.
Avec la mémoire des expériences passées, nous allons élaborer ensemble, en prenant le temps du débat, une nouvelle perspective socialiste démocratique pour le 21ème siècle. Nous n’avons pas de modèle, et surtout pas les régimes prétendument « communistes » du siècle dernier, mais nous avons des objectifs. En finir avec la dictature que le capital impose à l’économie et à la société toute entière, pour construire la démocratie la plus large que l’humanité ait jamais connu, où la « main invisible du marché » sera remplacée par des décisions collectives.
Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir répondre à ce défi. Individus, équipes militantes, courants politiques révolutionnaires, libertaires, communistes, socialistes, écologistes, antilibéraux, continuons à nous rassembler !… Dans son village, son quartier, son entreprise, son lieu d’étude, chacune, chacun peut et doit apporter, à son rythme, sa pierre à la construction de cet outil pluraliste et démocratique. La réussite est à notre portée.
En avant !
St Denis, le dimanche 29 juin 2008.

mercredi 11 juin 2008

Construisons une alternative politique

Un an après l’élection de Sarkozy, les dégâts causés par sa politique et par toute la classe sociale des capitalistes se font sentir par le monde du travail (dans le privé comme dans le public) et par la population.
Une politique de casse des solidarités (retraite, santé...)

Une politique de discrimination envers les étrangers

U
ne politique de harcèlement des militants syndicaux

Une politique de provocation et de surenchère anti-sociale.

Une politique anti-écologique (relance du nucléaire, des OGM)

POUR UN PROGRAMME D’URGENCE SOCIALE

Plutôt que de favoriser les classes bourgeoises avec des cadeaux fiscaux et des niches fiscales, qui permettent à 15O contribuables parmi les 10 000 les plus riches en terme de revenus, de ne pas payer d’impôt et même d’obtenir une restitution du trésor public, (alors que leurs revenus étaient en moyenne de 1 million d’euros). Il faut un autre partage des richesses.

UNE RIPOSTE GLOBALE EST NÉCESSAIRE

Depuis le début d’année, les mobilisations se multiplient, grèves, manifestations, mais dans un ordre dispersé. Cela n’arrêtera pas le projet global d’un pouvoir qui considère que le rapport de force lui est favorable. L’urgence est à la convergence des luttes pour mettre un coup d’arrêt à la politique libérale et donner un élan supplémentaire à la construction d’un parti qui incarne une alternative anticapitaliste.

CONSTRUISONS ENSEMBLE

UN PROJET DE TRANSFORMATION DE LA SOCIÉTÉ
POUR LE XXIème SIECLE
UN NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE EST NÉCESSAIRE

Dans la région Doloise comme partout en France, des femmes et des hommes de toutes origines, qui pensent que leurs vies sont plus importantes que les profits, se retrouvent autour de la volonté de créer un nouveau parti. Un parti respectueux des femmes, des hommes, de la démocratie et de l’environnement

le Collectif de la région Doloise

pour un nouveau parti anticapitaliste
vous invite à contribuer à cette dynamique
le mardi 26 août 2008 à 20 h
au bar Le Connémara 99, avenue du Maréchal Juin à Dole



Une campagne de cartes postales pour informer et s’engager


Construisons un Territoire Solidaire et respectueux de l’Environnement

Une communauté d’ agglomération (Grand Dole) de plus de 50 000 habitants vient d'être créée. Sur le même territoire regroupant 41 communes, un schéma de cohérence territorial (SCOT), qui imagine la région doloise à l'horizon 2020 (transports, développement économique, répartition de la population...), est en cours d'élaboration. Les habitants sont peu impliqués dans ces décisions politiques et administratives qui vont pourtant conditionner leur vie. Nous voulons intervenir sur ces orientations qui vont modeler notre territoire.

Nous constatons par exemple que depuis les années 80, les espaces naturels et les terres agricoles autour de Dole disparaissent suite à l'extension de l'urbanisation et plus particulièrement à l'implantation de zones d'activités commerciales. Le SCOT insiste sur la nécessité de densifier l'habitat alors que dans le même temps les projets de création de zones d'activités pour les prochaines décennies dépassent très largement les besoins.

C'est le cas avec le projet de développement de la zone d'activité située sur la commune de Brevans qui va sacrifier l'une des dernières entrées vertes de Dole et qui ne se justifie pourtant ni sur le plan de l'équilibre local (proximité de la zone des Épenottes non remplie et où des friches commerciales apparaissent), ni sur le plan de la fiscalité locale, puisque la taxe professionnelle unique (TPU) est instaurée à l'échelle de l'agglomération doloise.

Construisons la mobilisation de la population la plus large possible pour être enfin entendu par les responsables politiques du Grand Dole pour l'élaboration du Document d'Orientations Générales (DOG) qui sera remis en juin 2009 puis au moment de l'enquête publique sur le Schéma de Cohérence territorial (SCOT) de la région doloise qui se déroulera fin 2009.


Terrains de la ZA de Brevans : ne laissons pas sacrifier l’une des dernières entrées vertes de Dole (à 800 mètres de la Zone des Epenottes à finir de remplir)