vendredi 17 avril 2009

Organisons la résistance face à la violence du système capitaliste


- Chômage partiel à Jura Placages à Souvans pour 96 salariés puis chômage total pour 63 salariés qui travaillent à la scierie, à la taille, à l’affûtage, à la presse, au broyeur, au parc à grumes ou à la maintenance... et menace de fermeture de cette usine par le groupe Danzer

- 84 licenciés à l’usine C&K à Dole

- des licenciements annoncés chez Jacob Delafon...


Il ne se passe pas un jour sans que ne soient annoncées des fermetures d'entreprises, des licenciements ou des mesures de chômage partiel. Pendant que des centaines de milliers d'hommes et de femmes sont livrés au désespoir, les grandes entreprises qui licencient continuent à faire des profits fantastiques et le gouvernement leur distribue des milliards. Pas un jour non plus sans son lot de scandales où les principaux patrons du pays dissimulent leurs comptes dans des paradis fiscaux pendant que la plupart des dirigeants d'entreprises s'en mettent plein les poches accumulant stocks options, bonus ou parachutes dorés.


La violence c'est la propriété capitaliste

Au milieu de cet enrichissement scandaleux des plus riches et d'une détresse croissante des plus pauvres, il a suffi que les travailleurs de 6 entreprises retiennent leurs dirigeants quelques heures afin de sauver leurs emplois pour qu'on assiste à un déluge de haine et de menaces du gouvernement et du patronat. "Illégal", "violence inadmissible", "revolver sur la tempe" et Sarkozy qui affirme martialement qu'il "ne laissera pas faire".

Mais où est la violence ? Dans les actes d'hommes et de femmes qui essaient de se défendre pour ne pas mourir où dans celle qui consiste à les priver de leur seul moyen de vivre, leur salaire ? Comment peut-on vivre avec le Smic ou quand le salaire est réduit de 2 à 300 euros par le chômage partiel ? Où est la violence quand les harcèlements, les humiliations, le surmenage, l'exposition aux produits dangereux, les maladies professionnelles, les accidents du travail voire parfois les suicides font partie du quotidien ? Le nombre de travailleurs pauvres dépasse les 7 millions. A tous les âges la violence sociale frappe. Chez les jeunes le chômage a augmenté de 57,2% dans les Zones Urbaines Sensibles entre 2008 et 2009. Quant aux retraités, ils en sont réduits à la misère et même certains à faire les poubelles.

Les banquiers et les grands patrons fraudent, mettent en danger délibérément leurs salariés, ruinent la société, plongent l'humanité dans la crise mais ne sont pas considérés comme des délinquants, des fraudeurs et des voyous.


Les premiers signes visibles d'une colère qui couve et grandit

Alors quand ceux de Sony, Caterpillar, 3M, Fnac, Faurecia ou Scapa redressent la tête, "retiennent" leurs patrons et que seulement 7% de la population les condamnent, les "puissants" qui piétinent les pauvres s'inquiètent et voudraient les faire taire. Ils craignent qu'encouragés par ces premiers pas vers une fierté retrouvée, le peuple entier ne se soulève comme aux Antilles et ne rentre dans une grève générale, seul moyen de ne pas payer la crise.

Alors oui, les "séquestrations" sont légitimes et peut-être les premiers signes avant-coureurs de l'explosion qui vient et qu'il faut préparer, comme celle du dirigeant de l'usine Sud Aviation en 1968 fut le prélude à la grève générale.


Public/Privé : manifestons le vendredi 1er mai

(à 10 h aux Arquebusiers, avenue de Lahr à Dole)

pour peser sur le gouvernement et le patronat.

dimanche 5 avril 2009

OTAN, nous avons manifesté !

Envers et contre tout, une cinquantaine de militants du NPA de Franche-comté se sont rendus en bus, en train ou en covoiturage à la manifestation contre le sommet de l'OTAN à Strasbourg, le samedi 4 avril.
Avec nos camarades anticapitalistes, italiens de Sinistra critica, grecs, nordiques... nous avons manifesté, sans céder à la provocation policière, contre la guerre et l'impérialisme et pour défendre l'internationalisme et la solidarité entre les peuples.