mercredi 20 mai 2009

Le 7 juin, votez et faites voter pour le NPA

Face à la crise sociale et écologique, nous sommes conscients que ce n’est pas l’action au Parlement européen qui sera déterminante pour changer notre vie au quotidien. Alors nombreux sont les électeurs et les électrices sympathisant(e)s des idées développées par le NPA qui sont tenté(e)s par l’abstention. Pourtant, dés le soir du dimanche 7 juin, de nombreux regards seront braqués sur les résultats des listes NPA et si nous obtenons 2 % ou 7 %, cela n’aura pas le même impact pour la radicalité dans les mobilisations présentes et à venir. De même, si nous obtenons 0 ou 3 député(e)s au Parlement européen, cela n’offrirait pas les mêmes possibilités pour construire une force anticapitaliste avec nos partenaires européens. Les jours qui viennent seront déterminants pour mobiliser notre électorat. Voter et faites voter pour les listes du NPA.

mardi 19 mai 2009

Filière agricole dans le Jura : on marche sur la tête

Pendant que l'Europe arrose de subventions les groupes agro-industriels comme BEL (1 million d'Euros), pendant que le Département et la Région donnent de l'argent public au même groupe BEL pour son musée de la Vache qui Rit, celui-ci a supprimé des emplois et baisse le prix du lait aux agriculteurs tandis que les prix des produits laitiers ne baissent pas pour les consommateurs.
Cette situation absurde est le résultat recherché de politiques (de gauche comme de droite) de concurrence entre pays au service des grands groupes, notamment ceux de l'agro-industrie, et au détriment des agriculteurs comme des consommateurs.
Le NPA veut mettre fin à ces subventions qui vont aux plus riches. Il veut redistribuer l'argent pour le maintien d'une agriculture paysanne qui crée plus d'emplois, irrigue le tissu rural, entretient le paysage et respecte plus l'environnement. Les agriculteurs doivent pouvoir vivre de la vente de leurs produits dans des circuits les plus courts possibles.
Il veut redistribuer l'argent aussi aux salariés pour qu'ils puissent vivre décemment en consommant des produits de qualité: 300 euros d'augmentation des salaires, personne en dessous de 1500 euros nets!
Pour cela, nous appelons les citoyens à voter NPA aux prochaines élections européennes du 7 juin.

mardi 12 mai 2009

Elections européennes : le NPA en meeting et réunions publiques


Mercredi 20 mai à 20h30 à Besançon (Grand-Kursaal)

avec Yvan Zimmermann (tête de liste NPA Grand Est)

les candidates

Michèle Rollet, Laurence Lyonnais, Sophie Le Pennuisic

et Alain Krivine, ancien député européen


Lundi 25 mai à 20h30 à Nancy

avec Olivier Besancenot et

Yvan Zimmermann (tête de liste NPA Grand Est)


Vendredi 29 mai à 20h30 à Saint Claude, salle Witchy, 43 rue du collège
avec Dominique Carrat, élue Conseil politique national du NPA
et Michèle Rollet ( candidate du Jura sur la liste NPA du Grand Est)

Mardi 2 juin à 20h à Lons Le Saunier, centre social, 2 rue Pavigny
avec Dominique Carrat élue Conseil politique national du NPA
et Michèle Rollet ( candidate du Jura sur la liste NPA du Grand Est)

Covoiturage : RDV mardi 2 juin à 19h00 devant le café le Connémara,
99 av Mal Juin à Dole.




«Si nous voulons réconcilier la France du oui et celle du non […], alors il faut changer l’Europe » prétendait Sarkozy dans son discours de lancement de la campagne pour les élections européennes de la droite. Changer l’Europe, pour Sarkozy et ses amis des autres gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche, c’est imposer une politique pour faire payer la crise aux travailleurs et aux classes populaires. C’est vouloir un désaveu du Non du 29 mai 2005 à l’Europe de la concurrence libre et non faussée, l’Europe capitaliste, et demander aux électeurs d’approuver une politique qui a conduit à la crise, la récession.

Le « président du pouvoir d’achat », le champion du « travailler plus pour gagner plus » ment et bluffe encore. Il parle de « démocratie vivante » lui qui foule au pied le non du 29 mai 2005, de régulation financière, souhaite « un comité de régulateurs bancaires avec un vrai pouvoir de sanction», joue au moralisateur du capitalisme, lui l’ami des patrons et des financiers.


Leur bilan : la crise, le chômage…

C’est bien leur politique qui a conduit à la crise, une politique qui favorise sans limite l’enrichissement privé, les gains de la finance au détriment des salariés et de l’ensemble de la population jusqu’au moment où la fuite en avant entraîne tout le monde dans la crise. Une des premières mesures de Sarkozy n’a-t-elle pas été le bouclier fiscal qui a permis à 834 contribuables fortunés de recevoir, en 2009, chacun un chèque de plus de 360 000 euros, une véritable insulte pour les salariés et la population. Des milliards ont été donnés sans contrepartie aux banques. En 2008, les grands dirigeants français ont, en moyenne, gagné 4,7millions d’euros, soit 297 années de SMIC qui, lui, n'a bénéficié d'aucune augmentation !

Et pour payer ses cadeaux à la bourgeoisie, le gouvernement remet en cause l’ensemble des services publics. Il vient de confirmer sa décision d’y supprimer 33 300 postes en 2009. C’est ce que Sarkozy doit appeler la lutte contre le chômage !

Ainsi, comme viennent de le souligner les statistiques de l’INSEE, les inégalités se creusent, la misère progresse.


Leur infliger un camouflet

Il y a peu, Sarkozy fanfaronnait : « quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit ». Les mobilisations des 29 janvier, du 19 mars ou du 1er mai, malgré l’inertie des directions des confédérations syndicales, comme les luttes contre les licenciements, les séquestrations, ont d'ores et déjà ridiculisé ces rodomontades. La droite voudrait sa revanche aux élections européennes. Alors, elles sont pour les travailleurs et les classes populaires l’occasion d’infliger un camouflet à l’arrogance du pouvoir, d’exprimer la colère des mobilisations dans les urnes, de dire, une nouvelle fois, Non !

En votant pour les listes présentées par le NPA, en élisant des députés qui seront vos porte-parole au service des mobilisations, vous condamnerez la politique de Sarkozy de de Parisot, vous ferez entendre vos exigences : Pas question de payer leur crise !

vendredi 1 mai 2009

Premier mai : 2500 manifestants dans les rues de Dole


Tous ensemble pour la convergence des luttes

Dans tout le pays, ce Premier mai est l’occasion d’un large rassemblement, dans la rue, des travailleurs du public et du privé pour exprimer le mécontentement, la colère, l’exaspération qui montent de partout. Une vague de licenciements frappe de plein fouet la classe ouvrière. Sony, Caterpillar, Molex, Altis, Continental, Fulmen-Exide… la liste des plans sociaux n’en finit pas de s’allonger. Le chômage explose, en un an il a augmenté de 16%. En mars, on compte à nouveau 70.000 chômeurs de plus (le cap des 9000 chômeurs est franchi dans le Jura où le chômage a augmenté de 4,5 % en un mois et de 44 % en un an) et dans le même temps les grandes entreprises vont versé plus de 35 milliards de dividendes aux actionnaires. Des milliers de vie sont ainsi brisées, des villes ou des régions saccagées pour les intérêts de multinationales à la recherche de la rentabilité maximum avec le soutien actif, la complicité du gouvernement et de l’Etat.


La violence est du côté des patrons et du pouvoir

Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, dénonce les travailleurs qui séquestrent leur patron comme des « casseurs », dans la même veine que Fillon qui dénonçait les coupures de courant par les électriciens comme « des actes de sabotage » en invoquant « l’Etat de droit ». Mais qu’est-ce donc que cet « Etat de droit » qui autorise une minorité de privilégiés à s’octroyer des dividendes mirobolants, des parachutes dorés, des salaires de plusieurs millions d’euros en lui donnant les pleins pouvoirs pour décider de la vie de millions de femmes, d’hommes, du sort de toute la société ? Cet Etat de droit, c’est la dictature des financiers. Et c’est elle qui impose une violence sociale intolérable : les licenciements, des conditions de travail et de vie de plus en plus dures, une régression sociale généralisée.


Une telle politique n'est pas négociable.

Préparer l’affrontement avec le gouvernement

Le mécontentement qui s’exprime massivement ce premier mai est porté par les mobilisations et les luttes qui éclatent dans le privé. Il est porté aussi par la mobilisation des enseignants des universités, des chercheurs, par les mouvements de grève engagés depuis 4 semaines par les électriciens et les gaziers d’EDF et de GDF, par ceux des hôpitaux, par les cheminots du Jura en grève cette semaine contre la casse du service public (suppressions de trains de guichets et de postes)... Il serait vain de se féliciter de l’unité syndicale réalisée si nous n’étions pas capables de fédérer ces mobilisations en un mouvement d’ensemble afin de faire céder patronat et gouvernement.

Les directions des grandes confédérations syndicales tergiversent, freinent, se refusent à contester frontalement la politique du gouvernement et du patronat. Il n’y a pourtant pas d’autre issue, il faut nous y préparer autour de l’exigence de l’interdiction des licenciements, du partage du travail existant entre tous, sans perte de salaire, de la garantie d'un revenu décent, au minimum 1500 euros net.

L’heure est à la convergence des luttes, à l’unité de toutes les organisations syndicales, politiques, associatives, pour, comme l’ont fait les travailleurs des Antilles, défendre les exigences fondamentales du monde du travail par la grève générale.

Voilà ce qui serait réellement exceptionnel, historique, que toutes les forces du monde du travail s’unissent pour faire reculer patronat et gouvernement.