jeudi 28 mars 2013

Grand Rassemblement samedi 27 avril aéroport Dole Tavaux

De Notre-Dame-Des-Landes à Dole-Tavaux :
Stop aux aéroports de trop !
Rassemblement samedi 27 avril 2013 à partir de 12h
Près du rond-point de l’aéroport de Tavaux (Jura)

Utilisons l'argent public pour les besoins locaux des habitants et non pour financer des compagnies privées (Vinci, Ryanair...) qui détruisent la planète (terres agricoles, émissions de CO2) et les droits sociaux (bas salaires, conditions de travail « low cost »…).
  • De 12h à 14h30 : cantine ouverte où chacun apporte sa spécialité, musique, prises de paroles pour faire le point sur les combats menés à Notre-Dame-Des-Landes mais aussi dans le Morvan (Erscia), autres mobilisations locales. Possibilité d'expositions temporaires si la météo le permet.
  • 15h action sur le rond-point de l’aéroport de Tavaux et sur les grillages de l'aéroport décorés par une multitude de cartons peints ou de banderoles (apportez vos affiches colorées et de quoi  les fixer).
  • Avec le soutien des collectifs «Dole-Tavaux, l’aéroport de trop » et du « Collectif Jura NDDL. Sauvons l’avenir, sauvons nos terres ».



mercredi 20 mars 2013

Gaz de schistes


Samedi 16 Mars 2013

Manifestation contre les gaz et huiles de schistes à Nantua, organisée par les collectifs de l'Ain et de la Franche Comté.


La manif a réuni environ 3000 personnes particulièrement déterminées, la Confédération Paysanne était bien représentée avec ses tracteurs "militants" (Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par tous ceux qui regardent faire).

Présence aussi de ATTAC, CNT, SUD, NPA, PG, EELV et UMP .

Des jeunes et des moins jeunes, beaucoup de musique (cuivres et percussions, flûte…), des slogans percutants "Vas forer dans ton c.., tu trouveras peut-être du gaz!", "Non aux forages, oui aux fromages!" …etc…

Une délégation a été reçue à la Sous préfecture et nous avons fait du bruit en attendant sa sortie.

Le ton n'était pas seulement à la défense de son clocher, c'était "ni ici, ni ailleurs", il y a eu un hommage aux victimes de l'exploitation des gaz de schistes aux Etats-Unis et ailleurs.

La France doit mettre en place une véritable politique de l'énergie en arrêtant cette fuite en avant de la recherche d'énergies fossiles profitable aux multinationales mais mortifère pour l'environnement et les populations.

Economies, Sobriété, renouvelables, Décentralisation des productions, Développement et gratuité des transports en commun, Service public de l'énergie contrôlé démocratiquement…Voilà l'alternative!

dimanche 3 mars 2013

L'Accord National Interprofessionnel

Face à cet accord de régression sociale majeur, FO et la CGT, rejoints par Solidaires et la FSU, appellent à une journée d'action et de mobilisation le 5 mars. Il faut évidemment que cette journée soit une véritable réussite mais, on le sait, une seule journée ne suffira pas pour aboutir au retrait du projet de loi. C'est donc un vrai mouvement d'ensemble, généralisé, dans la durée, qu'il faut construire. Toute la gauche sociale et politique doit être au rendez-vous.

L'ANI, qu'est-ce que c'est? 

  • Le droit d’imposer la mobilité : les employeurs pourraient imposer à leurs salariés de changer de poste de travail ou de lieu de travail : un travail différent, non choisi ; un déménagement… un bouleversement de la vie des salariéEs en fonction des seuls intérêts patronaux.
  • Le droit de baisser les salaires : l’ANI prévoit la possibilité d’imposer aux salariéEs une diminution nette des salaires, pas seulement par le biais d’un changement de poste, mais parce que le patron décrèterait que c’est nécessaire pour la « compétitivité » de l’entreprise
  • Le droit de faire travailler plus : Au nom du « lissage » du temps de travail, les patrons pourraient éviter de payer les heures supplémentaires ou les heures complémentaires pour les salariéEs à temps partiel (80 % de femmes). L’ANI ce serait travailler plus pour gagner moins.
  • Un chantage permanent sur les salariéEs récalcitrants : jusqu’à présent il y avait un minimum de protection pour empêcher les patrons de modifier le contrat de travail. Maintenant (presque) tout est possible, et pour les récalcitrants, c’est la possibilité de licencier « pour cause réelle et sérieuse », pour motif personnel ou par licenciement économique individuel (! ) celles et ceux qui n’accepteraient pas les nouvelles dispositions.
  • Un permis de licencier sans frais : l’ANI c’est aussi la possibilité de faire entériner un Plan de sauvegarde de l’Emploi par un simple accord d’entreprise, voire en l’absence d’accord, par un simple document de l’employeur homologué par la direction du travail dans un délai très court. L’enjeu est cette fois de contourner la loi et de raccourcir au maximum les délais pour couper court à toute contestation.