samedi 11 février 2012

Dole : chaîne humaine pour sortir du nucléaire


Alors que le drame de la centrale de Fukushima au Japon est loin d’être résolu, il n’est plus possible d’éluder la décision de sortie du nucléaire derrière des formules politiques évasives. Il ne s’agit pas d’un problème technique mais bien d’une question politique. Alors que la cour des comptes vient de mettre en valeur les coûts cachés du nucléaire français, le pire serait de ne rien décider en laissant investir plusieurs milliards par an dans des centrales vieillissantes et de plus en plus dangereuses. Pendant ce temps, la France continuerait à prendre du retard dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables beaucoup plus créatrices d’emplois. Le NPA défend un scénario chiffré de sortie du nucléaire en 10 ans sans licenciement et avec un programme ambitieux de reconversion des salariés pour l’efficacité énergique, les renouvelables et le démantèlement des réacteurs arrêtés.

Un bulletin de vote ne suffira pas pour nous faire entendre, la chaîne humaine pour la sortie du nucléaire en préparation le 11 mars dans la vallée du Rhône sera un élément important de la mobilisation. Ce samedi 11 février, une soixantaine de manifestants se sont préparés en réalisant une chaîne humaine à Dole, place aux Fleurs puis place Grévy. 

Dampierre la mobilisation continue

La préparation de la rentrée scolaire 2012 dans le Jura se traduit une nouvelle fois par une volonté de casser le système éducatif dans les écoles, les collèges et les lycées :  31 fermetures de classes contre 12 ouvertures dans le primaire, 11 postes de Rased vacants supprimés… baisse des heures dans les lycées et les collèges, ce qui signifie des disparitions de sections, de groupes ou des classes surchargées. Le Jura est donc particulièrement touché. A l’image de ce qui se passe dans tout le département, la résistance s’organise à l’école de Dampierre où samedi 11 février, les parents d’élèves, les enseignant(e)s et des élus locaux se sont rassemblés et ont filtré la circulation sur la route de Besançon. La plupart des automobilistes ont signé la pétition et encouragé les manifestants avec leur klaxon. Mardi 14 février, les personnels de l’Education nationale continueront à exiger un moratoire sur les fermetures de postes et à exiger un budget permettant de scolariser tous les élèves dans de bonnes conditions en se mettant en grève.