dimanche 21 février 2016

Notre-Dame-Des-Landes / Besançon


Manifestation à Notre-Dame-Des-Landes
samedi 27 février

Bus au départ de Besançon (péage de Valentin)
vendredi 26 février à 22h15
Inscription : 03 81 26 05 97 / 06 84 82 47 06
Participation financière demandée (en fonction des possibilités de chacun)

Pour ceux qui ne peuvent pas se rendre à NDDL,

Rassemblement
samedi 27 février 15h
Place Pasteur Besançon
Goûter participatif
Amenez cartons et matériaux pour construire des cabanes,
une ZAD éphémère en soutien aux opposants de NDDL...


Sur tout le territoire le développement de multiples petits aéroports n'a pas étendu l'offre, et on peut assister à un jeu de « chaises musicales». Par exemple, localement l'aéroport de Dole-Tavaux a abouti à la fermeture de celui de Dijon (qui va se transformer en héliport militaire...) et la diminution des liaisons ferroviaires. La survie de ces aéroports n'est possible que par des financement publics aussi bien pour les infrastructures que pour le fonctionnement.
Ces choix en matière de transport ne réponds pas aux besoins du plus grand nombre (un français sur deux ne prends jamais l'avion !). Alors que la majorité de la population a besoin de se déplacer quotidiennement pour son travail, ses loisirs, l'offre ferroviaire se restreint sur les petits trajets et les prix explosent. Les pauvres n'ont plus les moyens de prendre le train ? Qu'à cela ne tienne ! Macron met en place des bus… Plus polluants, plus accidentogènes….
Cette fuite en avant, ce « toujours plus » de projets inutiles, alors que les aménagements existants ne profitent qu'à la minorité qui peut se les payer, sont l'expression de choix politiques. Ces choix vont à l'encontre des engagements et des belles promesses des gouvernements lors de la COP 21. Le choix du transport aérien, très énergivore et émetteur de gaz à effet de serre ne permet pas de lutter contre le réchauffement climatique, bien au contraire.
C'est le développement de transports collectifs accessibles à tous qui permettra de répondre aux besoins sociaux et participer à la sauvegarde du climat.
Mais nous devons constater que le bien commun, la préservation de l'environnement, ne pèse pas lourd face à la logique mortifère des grands groupes financiers et des décideurs politiques à leur service.
En cette période d'austérité, il est confondant de voir que le conseil régional des Pays de la Loire s’est fendu d’une campagne de publicité d'un coût de 60 000€ pour exiger l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes…
L'organisation d'un référendum local sur le projet d'aéroport nous montre l'obstination du gouvernement et nie l'enjeu plus global de la lutte. C'est bien un autre projet de société qui est porté par les opposants, une société qui répond aux besoins sociaux, qui préserve l'environnement, qui repense le modèle agricole, la gestion des biens communs...
Les opposant ont fait preuve d'une détermination et d'une cohésion exemplaires malgré leur hétérogénéité : agriculteurs, riverains, écologistes, forces de la gauche alternative... refusant de se laisser diviser.
Ce qui se construit sur la ZAD est porteur d'un grand espoir. Mobilisons-nous pour l'abandon total de ce projet et faire avancer l'idée qu'un autre monde est possible.