samedi 28 août 2010

LGV Branche sud : des opposants affichent leurs arguments

Une banderole est apparue ce week-end sur une pile du pont de l'autoroute à Choisey. Après les différentes annonces parues dans la presse pendant l’été, des militants affichent leurs arguments en rappelant :

- le coût du projet LGV Branche sud

- le nombre d'hectares de terres agricoles et de forêts qui seraient détruits par la construction de la LGV Branche sud

- le temps dérisoire gagné avec la LGV Branche sud sur l'itinéraire Strasbourg-Lyon par rapport à un itinéraire branche est-PLM modernisé.

vendredi 13 août 2010

Grand Dole : SPANC encore une occasion ratée

Le Grand Dole est présidé par un socialiste et son exécutif est composé majoritairement d’élus de « l’ex gauche plurielle PS/PCF/Verts » mais aussi de la droite locale. La décision votée en juin 2010 de confier la gestion du contrôle de conception et de réalisation des équipements d’assainissement non collectifs (SPANC) en Délégation de Service Public (DSP) est révélatrice du manque de conviction politique des Socialistes et du peu de poids politique de leurs alliés « de gauche ». Dans les débats, seuls des élus écologistes (Verts et NPA) sont montés au créneau pour argumenter contre la DSP quant aux élus du PCF, ils n’ont pas su, une fois de plus, profiter des débats pour montrer leurs différences. Il y avait pourtant un combat politique gagnable à mener pour la création d’une Régie. Il a été rappelé dans les débats que SPANC signifie Service Public d’Assainissement Non Collectif et que  la prise en charge par la collectivité ou par la Lyonnaise des eaux n’était pas comparable …
Des élus ruraux étaient favorables à la gestion publique et le groupe de travail mis en place sur cette question du SPANC s’était prononcé majoritairement pour une Régie. Concrètement, il s’agissait de créer un ou deux emplois afin d’assurer le diagnostic et les contrôles de réalisation et de fonctionnement des équipements ainsi que la facturation et le recouvrement  de 2350 installations à partir de janvier 2011.
Si les élus de gauche de la ville de Dole avaient mis leur poids dans la balance au moment du vote, une majorité étaient assurée. Une fois de plus, les élus socialistes ont montré leur manque de conviction pour défendre le Service Public au nom d’un « réalisme gestionnaire » aberrant lorsque que l’on constate les profits qui peuvent être générés par le SPANC.
 
Le SPANC : un enjeu financier pour les usagers et pour le privé…
En France, plus de 5 millions de foyers (soit environ 12 millions d’habitants) ne sont pas raccordés au tout à l’égoût et ont un système d’assainissement individuel. La loi impose que ces installations soient contrôlées  par les services publics de l’assainissement non collectif (compétence prise par exemple par l’Agglomération du Grand Dole). L’enquête menée par l’association CLCV (www.spanc.clcv.org) montre l’incompréhension des usagers confrontés à des différences de prix qui varient, selon les SPANC, pour le premier contrôle de la gratuité à 184 € et pour le contrôle périodique de 42 à 368 € soit un rapport de 1 à plus de 8 (prix calculés par période de 8 ans).