mardi 25 novembre 2008

C'est tous ensemble qu'on peut gagner

Cheminots, postiers, enseignants, hospitaliers, ouvriers de l'automobile...
C'est tous ensemble qu'on peut gagner

De nombreux mouvements...
Les grèves et manifestations se succèdent, souvent avec un certain succès, postiers et usagers de la poste contre la privatisation, cheminots contre l'allongement du temps de travail, pilotes d'avion contre la retraite à 65 ou 70 ans, enseignants contre les suppressions d'emplois, ouvriers de l'automobile contre les licenciements et les baisses de salaires, petits producteurs de lait contre la chute de leurs revenus, agents hospitaliers et usagers contre les fermetures d'unités de santé...

...mais dispersés
Dans un savant calendrier syndical fragmenté, les pilotes ont fait grève du 14 au 17, les enseignants le 20, les postiers et usagers du service public postal ont manifesté le 22, les cheminots après le 6 étaient appelés le 18 ou le 23 mais ça a été annulé dans la confusion par la majorité des syndicats, les enseignants à nouveau le 10/12, les salariés de l'automobile à différentes reprises, les agents hospitaliers et usagers des services de santé de manière éparpillée et enfin les travailleurs du privé dans de multiples luttes contre les licenciements. Là où il faudrait s'appuyer sur ces protestations pour construire une véritable riposte tous ensemble et maintenant, les syndicats ne la proposent qu'au début...2009. Ce qui repousse à un plus tard indéterminé et incertain ce qu'il faudrait préparer aujourd'hui.

Pourtant la crise nous plonge tous dans le même bain
La crise commence a avoir des conséquences dramatiques partout: banques, bâtiment, automobile, chimie, sidérurgie, transport, commerce... Tout le monde sait que nous sommes tous concernés comme salarié, contribuable, consommateur ou petit producteur. Tout le monde comprend que les capitalistes veulent nous faire payer leur crise et commencent à le faire, que le gouvernement les aide à cela et qu'enfin les divisions du PS montrent qu'on ne peut pas compter sur lui pour s'opposer à Sarkozy. Le sens des colères sociales locales ou catégorielles qui se font entendre depuis septembre dans ce climat de crise est celui-là: chercher à se rejoindre pour devenir cette force collective qui manque tant.

Seul le « tous ensemble » répond aux nécessités du moment
Et puis le gouvernement n'est si pas si fort qu'il le fanfaronne. Ses atermoiements sur la Poste ou la SNCF le montrent. Il n'est fort que de notre division. Il craint que l'unification des mécontentements naisse du succès d'un des mouvements actuels. La réussite de la manifestation du salon de l'auto réunissant des milliers de travailleurs de l'automobile du pays et celui la grève et des manifestations autour de Renault Sandouville prouvent que c'est dans l'air et que c'est possible. Nous devons tout faire pour que de ces mille colères populaires se renforce la conscience de construire une riposte unie qui transformera l'éparpillement des mouvements, la lassitude et l'inquiétude diffuses actuelles en confiance et espoir.

mercredi 19 novembre 2008

Tous en lutte le 22 novembre pour un retrait pur et simple

Un gouvernement inquiet
Guaino, conseiller de Sarkozy a annoncé que l'ouverture au capital de la Poste était “ suspendue ” mais en même temps, lui-même et le ministre du travail ont déclaré que cela aurait bien lieu et dans le calendrier prévu. Le gouvernement ne renonce pas. Il aimerait seulement désamorcer l'exaspération en train de naître. Il craint la mobilisation des postiers. Leur mouvement du 23 septembre a été un succès. Et il sait qu'ils ont la sympathie de la majorité de la population. Des comités réunissant usagers, syndicats, associations et élus locaux pour refuser la privatisation de la Poste, exiger un débat public et organiser un référendum naissent un peu partout. Des manifestations locales de plus en plus nombreuses commencent à fleurir dans le pays.

Un désastre social
Après des milliers de boîtes aux lettres supprimées, des bureaux fermés, ce sont 40 000 emplois qui sont en jeu. Avec la privatisation, en Europe, on compte 25% d'effectif en moins en Suède et 70% d'augmentation des tarifs, 300 000 lettres perdues en Grande Bretagne et l'Autriche annonce la fermeture de trois quarts des bureaux et la suppression de plus du tiers des effectifs. La privatisation supprimerait des emplois, dégraderait davantage les conditions de travail, baisserait les salaires, augmenterait les tarifs, détériorerait un peu plus le service. Cela rapprocherait la Poste des pratique des sociétés qui distribuent des prospectus, qui exploitent sauvagement leurs salariés, sans garantie pour les usagers de recevoir les lettres importantes, propositions d'embauche, factures ou recommandés.

De la fracture postale à la fracture sociale
L'argument du gouvernement qu'il n'a pas l'argent pour maintenir le service public postal alors qu'il distribue des centaines de milliards aux banques est provoquant. Donner les bénéfices de la Poste aux actionnaires pour qu'ils les jouent en Bourse au lieu de les investir en salaires, emplois et qualité de service est choquant. Du coup, dans un climat où les pilotes d'avions, les cheminots, les enseignants ou les salariés de l'automobile donnent de la voix, le gouvernement engagé dans la privatisation de l'école et des hôpitaux craint que la mobilisation autour de la Poste s'étende à la défense de tous les services publics et puisse être l'amorce d'une riposte contre la crise qu'il voudrait nous faire payer.

Tous en lutte, c'est le moment
La CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD et le “ Comité National pour la mobilisation contre la privatisation de la Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal ” appellent à des manifestations le 22 novembre dans tout le pays. Faisons tout pour que cette journée soit une large réussite qui annonce et prépare le début d'une riposte plus générale. Les déclarations contradictoires du gouvernement montrent qu’il n’est pas invincible. La légitimité et la sympathie sont du côté du service public. Nous pouvons gagner !

Manifestation
Lons le Saunier
22 novembre à 14 heures
place de la Liberté


lundi 17 novembre 2008

Notre délégué dolois à Saint Denis les 08/09 novembre

Rencontres nationales des comités NPA
des 08/09 novembre,
on avance…


Oui, on avance ! Bien sûr, on pourrait être tenté de s’inquiéter en se disant que c’est bien beau d’avancer mais que le panneau d’arrivée ( avec le Congrès fondateur fin janvier 2009 ) est encore bien loin et que nous allons peut-être devoir prendre des raccourcis non désirés pour arriver en temps voulu sous ce fameux panneau d’arrivée. En effet, lors de ces rencontres nationales, j’ai pu constater qu’un foisonnement d’amendements était remonté à l’échelon national ( signe d’un processus dynamique ) et qu’il était bien entendu impossible de discuter un à un tous ces amendements ; mais néanmoins il était possible de réagir à ces propositions quand cela nous semblait important ( ce qui présupposait d’avoir lu toutes les propositions d’amendement, ce qui n’était pas forcément évident… ).
Le nombre élevé de participants ( environ 80 personnes dans chaque groupe, mais difficile de faire autrement ) a fait que les débats n’étaient pas toujours faciles, cependant une grande majorité des personnes qui désiraient s’exprimer a pu le faire. Les débats se sont généralement déroulés dans une ambiance sereine sauf celui concernant l’existence d’un secteur jeunes ou quelques tensions ont vu le jour entre des jeunes militants « pro » et des militants adultes « anti ». Ce qui m‘a paru essentiel est qu’aucun désaccord majeur n’a été exprimé sur un positionnement politique. Personnellement, j’ai juste un peu tiqué quand un militant s’est exprimé contre l’importance de se battre pour l’annulation des dettes des agriculteurs, artisans, commerçants par rapport à l’urgence dans le monde ouvrier ; il me semble réducteur de penser que les victimes du capitalisme ne se comptent que dans le monde de l’entreprise et que certains travailleurs indépendants sont aussi très touchés surtout chez les « petits » bien entendu. Les positionnements doivent être affinés…
Pour finir, soyez rassurés : dans peu de temps nous allons passer sous le panneau d’arrivée mais il ne tient qu’à nous qu’il se transforme également en panneau de départ pour continuer la construction de ce parti de l’intérieur en étant conscient que le « gros œuvre » est terminé, mais que ce n’est pas la fin des travaux… (d’ailleurs, on en finit jamais avec les travaux si on veut que l’ouvrage ait toujours de la gueule!)

samedi 8 novembre 2008

Après son tribunal, Dole pourrait perdre son dépôt SNCF


Suite à l'ouverture du marché des transports ferroviaires au privé en 2006, la direction de la SNCF cherche à réduire ses coûts en détériorant les conditions de travail de ses conducteurs. Elle s'attaque notamment à la durée du temps de travail (l'article 49 du décret du 29 décembre 1999 devant être modifié en commission paritaire le 12 novembre).
La grève du 6 novembre avait pour but de mobiliser contre cette dégradation des conditions de travail. Elle été suivie à 100 % à Dole où, en plus de défendre le droit du travail, les 35 agents ont interpellé les pouvoirs publics contre la disparition du dépôt fin 2009.

Les sections syndicales vont créer un comité de défense du dépôt et le comité NPA du pays Dolois leur a apporté son soutien. Nous dénonçons les restructurations permanentes qui sont destructrices d'emplois et qui entraînent une dégradation des conditions de travail.

jeudi 6 novembre 2008

Tous ensemble pour refuser de payer leur crise !

Alors que les milliards coulent à flot pour les banquiers et les patrons, les salariés sont invités à payer les frais de la crise du système capitaliste. Présenté le 28 octobre, le troisième volet du « plan anti-crise », soi-disant destiné à soutenir l’emploi, se résume à de nouvelles attaques contre la majorité de la population.
Sarkozy n’a rien dit sur les licenciements collectifs et les plans sociaux qui s’accumulent dans l’automobile, la vente par correspondance, le bâtiment et d’autres secteurs. Il n’a nullement remis en cause les 30 000 suppressions d’emplois dans la fonction publique. Par contre, il utilise cyniquement la baisse du pouvoir d’achat et la hausse du chômage pour détruire un peu plus les garanties collectives et les droits sociaux.

Les patrons en rêvaient…
Ainsi, la relance des contrats aidés signifie transférer sur le budget de l’Etat le coût de milliers d’emplois supprimés par le patronat. Cette mesure, tout comme les nouvelles facilités données pour embaucher en CDD, aggrave la casse du droit du travail en favorisant l’emploi précaire et sous-payé au détriment d’un emploi décent.
S’y ajoutent la loi devant autoriser le travail le dimanche et, maintenant, les premiers pas en vue de repousser l’âge de la retraite à… 70 ans ! Ce rêve de patron, Sarkozy et le MEDEF veulent le faire passer dans la réalité. Comme mesure contre le chômage on fait mieux!
Ces décisions ont provoqué un premier tollé chez les syndicats de pilotes qui soulignent la dangerosité de faire travailler jusqu'à 65 ans les pilotes de lignes.
Mais ça ne passera pas comme « une lettre à la poste », pas plus que la privatisation de la poste puisque Guaino, conseiller de Sarkozy, vient d’annoncer le gel de la « réforme » du statut de la Poste. C’est un premier recul qui fait suite au succès de la grève du 23 septembre et à la mobilisation des postiers et de la population contre la privatisation. Nous devons exiger le retrait pur et simple du projet de privatisation de la Poste. Comme nous devons refuser le recul de l'âge de la retraite.

Un plan d’urgence en défense des salariés
Une mobilisation unitaire est nécessaire pour bloquer ces attaques et imposer un plan alternatif. C’est aux privilégiés de payer pour la crise dont ils sont responsables :

- 300 € d’augmentation pour tous, le SMIC à 1500 € net, indexation des salaires sur les prix.

- Interdiction des licenciements (obligation imposée solidairement au patronat de maintenir les contrats de travail), ouverture des livres de compte afin de pouvoir vérifier où va l’argent.

- Retour à la retraite à 60 ans, avec pas moins de 75 % du salaire au bout de 37,5 annuités.

- Pour que le crédit serve aux besoins sociaux et non à la spéculation : nationalisation des banques sans indemnité ni rachat, service public bancaire unique sous le contrôle des salariés et de la population.

- Défense et extension de tous les services publics

Venez en discuter avec les membres du NPA Pays dolois
lundi 24 novembre à 20h
au café Le Connemara
99 av du Mal Juin
à Dole