jeudi 23 décembre 2010

Le personnel hospitalier de Dole victime des restrictions budgétaires

Lors du conseil de surveillance (ex conseil d'administration) du 21 décembre 2010, une trentaine de soignants accompagnés de leurs délégués syndicaux (CGT et CFDT) ont investi la salle de réunion pour protester contre la décision de la direction de supprimer 2,5 jours de RTT et la demie- heure de repas comprise dans le temps de travail effectif.

Les représentants syndicaux avaient déjà voté contre ce plan lors du CTE et du CHSCT des 29 nov et 1er déc 2010 sans être entendus malgré la mobilisation du personnel. Ils ont donc interpellé les élus siégeant au CS pour obtenir leur soutien. Il faut noter que le conseil de surveillance n'a plus qu'un rôle de consultation et de gouvernance générale, sans attribution de gestion, depuis la réforme Bachelot. Le directeur (Yves Mamie) applique les consignes de l'ARS (agence régionale de santé) qui, elle-même, répercute les directives ministérielles.

Quelles sont les conséquences du plan de la direction ?

  • Allongement de la durée de présence à l'hôpital,

  • 2,5 jours de repos en moins avec augmentation des frais de garde d'enfants et de transport mais pas d'augmentation de salaire bien entendu!

  • Une pression accrue sur les personnels qui ont déjà des conditions de travail difficiles : sous effectifs (encore 40 postes supprimés), le WE de repos sur 2 qui n'est pas respecté pour tous, la difficulté pour avoir 3 semaines de congé annuel consécutives, la difficulté pour obtenir un temps partiel désiré (en particulier 80 %) et à l'inverse, les temps partiels imposés…etc…

Pourquoi la demi-heure de repas est-elle comprise dans le temps de travail dans la fonction hospitalière ?

Parce que la personne qui va manger reste à la disposition de l'employeur et peut être rappelée à tout moment,

Parce que, la plupart du temps, le personnel ne peut pas se libérer de son service pour aller au self et mange sur place, parfois à 15h ou 16h, tout en assurant son service (sonnettes, entrée, urgence…)

La CGT a mis en avant les conséquences désastreuses des réformes de financement de la Sécurité Sociale et des hôpitaux qui détériorent la qualité de la médecine et le travail des personnels. Elle a pointé les causes de déficit :

  • Les exonérations de cotisations sociales,

  • Les stocks options non soumises à cotisations,

  • Le chômage,

  • La T2A qui pénalise les hôpitaux et favorise les cliniques privées, entrainant l'abandon de certaines spécialités et la fermeture d'établissements,

  • La diminution du nombre de médecins formés qui favorise les dépassements d'honoraires…

La CGT a aussi parlé des dépenses faites par la direction :

  • Construction d'une Unité d'Hospitalisation de Très Courte Durée (UHTCD) pour se mettre en conformité avec la loi, très bien, mais ce service n'a jamais ouvert faute de personnel…et il va être démoli pour y installer la Réanimation…

  • Cout des contre expertises pour pouvoir faire reconnaître un accident du travail ou une maladie professionnelle,

  • Postes supprimés puis appel à des intérimaires, où est le bénéfice ?

  • Cout des multiples audits réalisés, pour quels bénéfices ?

Au vu de ces constatations, la CGT conclut que supprimer 2,5 RTT et la demi-heure de repas sur le temps de travail relève de la mesquinerie, du non respect du personnel et du travail fourni.

On ne peut espérer de grandes économies avec de telles mesures, l'exemple de l'hôpital de Lons le Saunier le prouve, la suppression de RTT n'a pas réduit son déficit, il est même en augmentation…

Les personnels présents étaient bien conscients que c'est la lutte de l'ensemble des salariés qui pourrait faire reculer la direction, ils ne peuvent pas compter sur leurs cadres qui ne sont pas concernés par ces mesures. Différentes pistes ont été envisagées , c'est le service de radiologie qui va démarrer la lutte en boycottant les nouveaux horaires dès le 1er Janvier, , il peut aussi y avoir grève des cotations d'actes (donc, pas d'argent qui entre).

Le NPA soutient cette lutte contre la détérioration des services publics et l'habitude prise par les états de faire payer les plans d'austérité aux salariés. Il faudra une détermination très forte et une mobilisation massive des personnels pour l'emporter…

samedi 13 novembre 2010

Grand Dole : campagne pour une régie pour le SPANC

Mesdames et Messieurs les élus du Grand Dole


La gestion de l’eau et de l’assainissement est une source de profit considérable pour le privé. Alors que le Grand Dole peut donner l’exemple en choisissant la gestion publique et en créant une régie pour le contrôle du fonctionnement des installations d’assainissement non collectif (SPANC), il s’apprête à déléguer la gestion de ce service à une société privée.


La régie est pourtant la meilleure solution qualité/prix :

- Maîtrise de l’information des communes et des usagers

- Maîtrise du conseil dans le cadre d’une neutralité d’intérêt.

- Maîtrise du rythme des visites

- Maîtrise des tarifs sans répercussion de rémunérations d’actionnaires sur la facture des usagers


Alors que plusieurs communautés de communes voisines ont choisi la régie, nous vous demandons de tout mettre oeuvre pour que les usagers du Grand Dole bénéficient dès 2011 d’une régie pour le SPANC, premier pas vers le passage en régie de la gestion de l’eau.

Nous vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs, nos salutations distinguées.


Nom : ....................................... Prénom : ............................

Commune : .............................. Signature :


Campagne soutenue par ATTAC, Europe Ecologie-les Verts, Front de Gauche (PCF-PG), FSU, NPA…

samedi 6 novembre 2010

Dole, 6 novembre : retraites, on ne lâchera rien


En début de manif, tous les regards étaient tournés vers le cortège pour en évaluer l'importance. Si nous n'avons pas retrouvé l'ampleur des plus grandes manifestations d'octobre, l'affluence et la détermination des manifestants montrent que la contestation de cette loi sur les retraites n'est pas terminée et que nous sommes et seront encore là pour en exiger l'abrogation.

jeudi 28 octobre 2010

Dole, 28 octobre : la manif investit la zone commerciale Casino


A Dole, la mobilisation pour cette manifestation pendant les vacances reste à un niveau élevé. L’ambiance est toujours à la détermination pour mener des actions et peser sur l’économie du pays que les salariés font tourner et ceci jusqu’au retrait de cette loi injuste. Ainsi, après avoir circulé dans les rues de Dole, le cortège s’est rendu sur la zone commerciale de Casino où plusieurs centaines de manifestants sont entrés dans la galerie commerciale.

Le groupe Casino : un symbole du système capitaliste français : rappelons que Jean-Charles Naouri, le PDG de Casino, a conseillé dans les années 80 le Ministre de l’économie Pierre Bérégovoy pour « libérer la Finance ». En 1994, à la tête de son fond d’investissement, Euris, Jean-Charles Naouri acquiert 33 % de Moulinex pour 25 millions d’euros. Deux ans plus tard, le nouveau PDG, Pierre Blayau, n’hésite pas : il annonce 2 600 suppressions d'emploi (sur 11 000). Aussitôt, le titre Moulinex gagne 21% en Bourse. En 1998, Jean-Charles Naouri se retire, alors que le cours de l’action culmine. Il en tire une plus-value de 55 millions d’euros : une fortune qui l’aidera à prendre le contrôle du groupe Casino.

mardi 26 octobre 2010

Dole, 26 octobre : non à la loi du medef

Suite à l’Assemblée Générale interprofessionnelle de lundi 25 octobre, un programme d’actions a été établi avant la journée de grève et de manifestation de jeudi 28 octobre : distribution de tracts devant les entreprises et sur les ronds points, actions symboliques comme ce matin devant le medef où un mur a été érigé par les salariés en lutte.

mardi 19 octobre 2010

Dole 19 octobre, AG interprofessionnelle pour continuer la mobilisation

Encore une manifestation très réussie à Dole, mais c’est certainement l’Assemblée Générale interprofessionnelle qui est la nouveauté. Pour le public, cheminots, enseignants, postiers, agents EDF, du SICTOM… pour le privé, salariés d’Holcim, de la base Intermarché…ont pris la parole pour annoncer des débrayages, des journées de grèves dans les jours et les  semaines à venir s’il le fallait  pour faire entendre leur opposition à  la loi Woerth sur les retraites.

Les grévistes se sont ensuite rendus sur les quais de la gare de Dole au moment du passage d’un train avant de rejoindre le départ de la manifestation.

mercredi 13 octobre 2010

Dole, 12 octobre : 7000 manifestants, la mobilisation s'amplifie


Une manifestation que les lycéens ont rejoint avec beaucoup d'enthousiasme. 
Les mots d'ordre de grève reconductible étaient à l'ordre du jour à la SNCF, dans l'Éducation nationale... 
Un mouvement d'actions quotidiennes se dessine avec des distributions de tracts aux ronds-points, aux entrées d'autoroutes...
Dès le mardi soir, un groupe de manifestants s'est rendu à Vilette-les-Dole pour interpeller le député UMP Sermier alors qu'il réunissait des élus locaux.
Musique, concert de casseroles et Internationale dans le hall de la salle des fêtes ont égayé cette bien triste soirée !

dimanche 3 octobre 2010

Dole 2 octobre : "ne laissons pas passer la grève générale"


La mobilisation est restée sensiblement la même que lors des précédentes manifestations de septembre. Mais l’ambiance change : de plus en plus de personnes disent qu'elles en ont marre de faire le tour de la ville, des salariés du privé et même des syndiqués de syndicats plutôt réformistes sont convaincus qu'il faut une grève reconductible. Certains l’ont même crié haut et fort dans le cortège, d’autres ont même osé : 


"Chérèque, Thibaut, 

assez de bla bla , 

grève générale, 

retrait de la réforme !"

jeudi 23 septembre 2010

Dole : 23 septembre la mobilisation ne faiblit pas


Nous sommes très nombreux à penser qu’il est aujourd’hui possible de faire reculer ce gouvernement. En 2006 le Contrat Première Embauche (CPE) avait déjà été adopté par le Parlement lorsque les manifestations successives et la mobilisation dans la rue avaient contraint Villepin, Premier ministre, à reculer et à retirer son projet.

Oui, gagner devient possible 

et ça se joue maintenant !

D’ores et déjà, des appels de structures syndicales ou intersyndicales préparent localement la reconduction. Après le 23, la lutte continue !


mardi 7 septembre 2010

7 septembre : 6000 personnes à Dole pour les retraites



C’est un nombre exceptionnel de manifestants déterminés du public et du privé qui ont sillonné pendant deux heures les rues de Dole, sous la pluie. Les militants du NPA Pays dolois ont rappelé la complicité des banques et du medef dans les contre-réformes du gouvernement en faisant une action symbolique devant une agence bancaire : ruban jaune et noir pour marquer la scène du crime où étaient tracées les silhouettes de la retraite, de la sécu et de la démocratie. De nombreux manifestants ont approuvé le message fixé sur la vitrine : 

oui de l’argent il y en a. 
A nous de décider où il va !  

samedi 4 septembre 2010

Gens du Voyage à Dole et ailleurs

Les déclarations contre l'installation des gens du voyage à Dole se sont encore multipliées cet été. Plutôt que de  renvoyer la balle dans le camp de l'Etat ou de la ville de Lons pour trouver une solution à l'absence d'aire d'accueil des gens du voyage lors de leur passage, la Mairie de Dole pourrait provisoirement équiper le terrain sur le port (sanitaires, poubelles...). En effet, les projets sur cet espace du port ne sont pas prévus à court terme. Mais il est plus facile, dans l'ambiance actuelle, de faire des déclarations sur la protection des zones commerciales proches que de s'intéresser à la santé et au bien-être élémentaire des gens du voyages.

Quant au gouvernement, il cultive la peur, l'insécurité et l'individualisme. Tout est fait pour détruire ce qui nous lie les uns aux autres, le saccage des services publics en est un premier exemple. Maintenant, avec ses lois xénophobes et racistes, il veut nous offrir des boucs émissaires. Ne nous laissons pas abuser, ne nous trompons pas d'ennemis ! Les voyous, ce sont les financiers et les multinationales qui détruisent les peuples et l'environnement pour leur seul profit. Ce sont les politiciens, au service des premiers qui nous montent les uns contre les autres et cultivent la misère et le chômage pour asseoir leur pouvoir. Ripostons par la fraternité et la solidarité entre les jeunes, les vieux, les immigrés, les salariés, les chômeurs. On a peur de ce qu'on ne connaît pas, alors apprenons à nous connaître et résistons à cette "chasse au sorcières" honteuse !

samedi 28 août 2010

LGV Branche sud : des opposants affichent leurs arguments

Une banderole est apparue ce week-end sur une pile du pont de l'autoroute à Choisey. Après les différentes annonces parues dans la presse pendant l’été, des militants affichent leurs arguments en rappelant :

- le coût du projet LGV Branche sud

- le nombre d'hectares de terres agricoles et de forêts qui seraient détruits par la construction de la LGV Branche sud

- le temps dérisoire gagné avec la LGV Branche sud sur l'itinéraire Strasbourg-Lyon par rapport à un itinéraire branche est-PLM modernisé.

vendredi 13 août 2010

Grand Dole : SPANC encore une occasion ratée

Le Grand Dole est présidé par un socialiste et son exécutif est composé majoritairement d’élus de « l’ex gauche plurielle PS/PCF/Verts » mais aussi de la droite locale. La décision votée en juin 2010 de confier la gestion du contrôle de conception et de réalisation des équipements d’assainissement non collectifs (SPANC) en Délégation de Service Public (DSP) est révélatrice du manque de conviction politique des Socialistes et du peu de poids politique de leurs alliés « de gauche ». Dans les débats, seuls des élus écologistes (Verts et NPA) sont montés au créneau pour argumenter contre la DSP quant aux élus du PCF, ils n’ont pas su, une fois de plus, profiter des débats pour montrer leurs différences. Il y avait pourtant un combat politique gagnable à mener pour la création d’une Régie. Il a été rappelé dans les débats que SPANC signifie Service Public d’Assainissement Non Collectif et que  la prise en charge par la collectivité ou par la Lyonnaise des eaux n’était pas comparable …
Des élus ruraux étaient favorables à la gestion publique et le groupe de travail mis en place sur cette question du SPANC s’était prononcé majoritairement pour une Régie. Concrètement, il s’agissait de créer un ou deux emplois afin d’assurer le diagnostic et les contrôles de réalisation et de fonctionnement des équipements ainsi que la facturation et le recouvrement  de 2350 installations à partir de janvier 2011.
Si les élus de gauche de la ville de Dole avaient mis leur poids dans la balance au moment du vote, une majorité étaient assurée. Une fois de plus, les élus socialistes ont montré leur manque de conviction pour défendre le Service Public au nom d’un « réalisme gestionnaire » aberrant lorsque que l’on constate les profits qui peuvent être générés par le SPANC.
 
Le SPANC : un enjeu financier pour les usagers et pour le privé…
En France, plus de 5 millions de foyers (soit environ 12 millions d’habitants) ne sont pas raccordés au tout à l’égoût et ont un système d’assainissement individuel. La loi impose que ces installations soient contrôlées  par les services publics de l’assainissement non collectif (compétence prise par exemple par l’Agglomération du Grand Dole). L’enquête menée par l’association CLCV (www.spanc.clcv.org) montre l’incompréhension des usagers confrontés à des différences de prix qui varient, selon les SPANC, pour le premier contrôle de la gratuité à 184 € et pour le contrôle périodique de 42 à 368 € soit un rapport de 1 à plus de 8 (prix calculés par période de 8 ans).

samedi 26 juin 2010

24 juin, plus de 4000 manifestants à Dole pour les retraites


Le projet du gouvernement est désormais connu. La retraite à 60 ans est mise à mort et l’âge légal de départ passe à 62 ans. La durée de cotisation continuera d’augmenter jusqu’à 41,5 ans en 2020. L’augmentation des cotisations des fonctionnaires équivaut purement et simplement à une baisse de salaire. Toute reconnaissance de la pénibilité est évacuée. Pour celles et ceux qui ont connu chômage, précarité et interruption de travail, l’âge pour toucher une pension sans décote est repoussé à 67 ans. Les inégalités qui frappent les femmes dont les retraites sont déjà largement inférieures à celles des hommes seront encore renforcées. Quant aux jeunes qui cumulent galère, chômage, petits boulots, la réforme Woerth-Fillon-Sarkozy leur prépare des retraites de misère. Il n’y a rien à sauver dans ce texte, rien à réécrire, il faut imposer son retrait total.

Stopper tout de suite ce gouvernement illégitime

C’est maintenant, sur le terrain des retraites que se joue le rapport de force entre une poignée de capitalistes avec un gouvernement tout à son service d’un côté et l’immense majorité de la population qui refuse de travailler plus longtemps de l’autre. L’austérité nous est déjà promise pour la rentrée. Notre défaite mettrait les classes dirigeantes en situation de force pour nous faire payer leur crise, dans la lignée de ce qui se passe actuellement dans d’autres pays européens. A l’inverse, contraindre ce gouvernement à retirer son projet de loi représenterait une première victoire qui nous donnerait l’élan pour imposer enfin un autre partage des richesses, un autre partage du travail à notre avantage.

Ce gouvernement n’a aucune légitimité pour nous imposer une régression rejetée par l’immense majorité des salarié-es. Le porte parole de la destruction de nos retraites, ministre du travail, ex-ministre du budget, E. Woerth voit son nom mêlé à des affaires liées à la fraude fiscale de Madame Bettencourt troisième fortune mondiale. Tout un symbole ! La démission d’E. Woerth s’impose !

Préparer une grève générale.

Cette journée de grève et de manifestation est une première réponse massive et catégorique au gouvernement. Une idée doit s’imposer, il est possible de gagner !

Le rendez-vous suivant ne peut pas attendre mi ou fin septembre. Pour ne pas laisser retomber la pression nous avons besoin dès maintenant d’un plan de mobilisation, d’une stratégie pour construire une grève générale, un mouvement prolongé de blocage de l’économie. Dans les entreprises, dans les syndicats, dans les collectifs unitaires, des équipes militantes se mobilisent et peuvent être présentes tout l’été, partout, pour maintenir et faire grandir un climat de mobilisation générale afin d’être prêts pour le débat parlementaire qui débutera le 6 septembre.

C’est maintenant et dans l’unité la plus large que se prépare la suite : une grève générale à la rentrée.

mercredi 2 juin 2010

Rassemblement à Dole en soutien à la Flotille de la liberté

Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée israélienne a attaqué sauvagement la Flottille pour Gaza. Il y aurait 9 morts et des dizaines de blessés parmi les 700 militants internationaux qui entendaient débarquer 10 000 tonnes d’aides à Gaza, soumise depuis plusieurs années à un blocus inhumain.
Les passagers, désarmés et non-violents, ont été les victimes d’un nouvel acte de barbarie de l’armée israélienne, perpétré dans les eaux internationales.
Révolté par cet acte de guerre, le NPA Pays dolois condamne fermement ce massacre et s’associe à l’ensemble des initiatives menée par le Réseau pour une Paix Juste au Proche Orient.
Le NPA appelle les autorités françaises et européennes à rompre tout lien avec l’Etat d’Israël pour qu’enfin cesse son impunité.

jeudi 27 mai 2010

27 mai, 2000 manifestants à Dole pour les retraites



Prendre sur les profits

pour profiter de nos retraites !


Ça y est, depuis quelques semaines, la fameuse concertation sur les retraites a débuté et le gouvernement veut tout boucler pendant l’été. Cependant, il sait que sa future contre-réforme est d’ores et déjà très impopulaire, les salariés refusant tout simplement de mourir au travail.

Mais l’offensive patronale et gouvernementale se poursuit sans cesse relayée dans les médias par l’idée que les retraites c’est un problème démographique, et qu’il faut travailler plus longtemps, idée partagée par ailleurs par certains dirigeants du PS .


Il faut l’affirmer encore une fois haut et fort :

les retraites c’est avant tout une question

de répartition des richesses et du travail.


Les moyens existent pour financer les retraites : augmenter les salaires de 300 euros nets, réduire le temps de travail pour permettre à tous et toutes de travailler, augmenter les cotisations patronales… C’est donc bel et bien un choix de société.

Face à cette attaque majeure, la riposte commence à s’organiser et c’est une bonne chose. Pour le NPA, il faut construire une mobilisation d’ampleur qui devra aller jusqu’à la grève générale seule susceptible de faire céder ce gouvernement.

Patronat et gouvernement veulent, à travers cette nouvelle attaque contre nos retraites, continuer à nous faire payer leur crise comme c’est le cas aujourd’hui en Grèce. Nous devons comme le peuple Grec leur montrer notre détermination à refuser de payer une crise dont nous ne sommes en rien responsables !


mardi 23 mars 2010

Public/Privé : 1800 manifestants à Dole le 23 mars


Le gouvernement vient de prendre une claque électorale et c’est une bonne nouvelle.

Mais il prétend, soutenu par le Medef, continuer sa politique antisociale et réactionnaire contre nos emplois, nos services publics, nos salaires et nous imposer la destruction de nos retraites. Sur ce sujet, Sarkozy parle de concertation. Il n’y a rien à discuter avec ce gouvernement qui, sous prétexte de « sauver les retraites » ment sur le « choc démographique » et l’insupportable « trou de la Sécurité sociale » pour mieux nous faire avaler l’allongement de la durée des cotisations, la diminution du niveau des pension et le report de l’âge de la retraite à plus de 60 ans. Mais, l’insupportable c’est le million de retraités sous le seuil de pauvreté et la moitié qui survit avec une pension inférieure à 1 000 euros. L’insupportable, c’est les trois-quarts des femmes qui ne touchent que le minimum vieillesse, avec des pensions inférieures à 40 % à celles des hommes. L’urgence, quand il y a 5 millions de chômeurs, n’est pas de faire travailler plus longtemps mais, au contraire, de

permettre à tous et toutes de travailler. En partageant les richesses, il est possible de partir à la retraite à 60 ans maximum, à taux plein et à 1 500 euros minimum!


Pas résignés

Face à cette politique, les salariés du privé comme du public montrent depuis des semaines qu’ils ne sont pas résignés. Les luttes reviennent sur le devant de la scène. L’exaspération est grande contre la politique du gouvernement et celle du Medef qui n’ont qu’un seul objectif : nous faire payer leur crise pour maintenir leurs richesses et un taux de profit acceptable par les actionnaires. Que ce soit dans les hôpitaux publics, les crèches municipales, l’éducation nationale, la justice contre les suppressions d’emplois, le manque d’effectifs et les réorganisations en tout genre mettant à mal les derniers services publics, la colère est bien d’actualité. Colère aussi présente dans de nombreuses entreprises privées où les travailleurs se mettent en grève pour leurs salaires, contre les licenciements ou fermetures de boîtes comme à Total où les salariés refusent la fermeture de la raffinerie de Dunkerque alors que ce groupe pollueur vient d’annoncer 8 milliards de profits.


Arrêter ce gouvernement

Alors, c’est vrai, ces luttes sont souvent isolées, mêmes si elles recueillent la plupart du temps un large soutien de l’opinion. Il y a urgence à aider, à soutenir, à développer de façon la plus unitaire possible ces résistances et de les faire converger. Il y a urgence pour une riposte généralisée, seule capable de faire reculer ce gouvernement et le patronat. Le 23 mars doit être la première étape pour ce mouvement d’ensemble ! Mais cette journée ne suffit pas ! Comme pour le Contrat Premier Embauche (CPE), il y a quelques années, seule une mobilisation, large, prolongée, déterminée peut obliger la droite à remballer sa politique. Organisons là, tous ensemble !


lundi 15 mars 2010

Bravo aux électeurs qui nous ont accordé leur confiance

En région Franche-Comté, sur fond d’identité nationale et d’islamophobie, la droite et l’extrème-droite ont su tirer leur épingle du jeu…

Nous concernant, pas de « merci » aux personnes qui nous ont accordé leur confiance…

Plutôt un « bravo ».

Bravo pour avoir choisi la voie difficile qui consiste à s’opposer à la pensée dominante, aux institutions, au racisme ambiant, sans se perdre dans les vaines promesses social-libérales. En ces temps de dépolitisation passive (abstentionnisme, fatalisme) et active (équivalence droite-gauche en terme de politique économique), il est encourageant de voir qu’il reste des personnes conscientisées.

Ces personnes ont l’indépendance et l’intelligence suffisante pour que nous ne les insultions pas en leur disant ce qu'elles ont à faire pour le deuxième tour.

Notre score en région Franche-Comté…

S’il y a bien un point sur lequel le NPA se différencie des autres partis, c’est son discours, toujours radical et sans langue de bois.

C’est donc sans détour que nous pouvons dire que les résultats des élections régionales sont décevants par rapport à ceux des européennes (6,5%) : 1/3 des électeurs se sont volatilisés.

Ce qui est notable, c’est que cet électorat n’a profité ni au front de gauche (qui se maintient à 4%), ni à Lutte ouvrière… Il semblerait donc que nous ayons été victimes du « vote utile », dernier argument de la gauche-sans-programme.

Mais plus important qu’un premier ou un deuxième tour d’élections : il faut préparer un troisième tour social ! Le 23 mars doit constituer une première étape de la convergence des luttes pour les retraites, les salaires, l'interdiction des licenciements.



Pour mémoire :

(nombre de voix en Franche-Comté)


2010 2009 2004

NPA : 13 089 21 581

FdG : 16 172 13 934 19 577 (PCF)

LO : 4 314 4 762 22 059 (LO+LCR)


vendredi 12 mars 2010

jeudi 11 février 2010

Base Intermarché : Non aux travailleurs jetables

Depuis plusieurs années, les 240 salariés de la base Intermarché de Rochefort-sur-Nenon restent vigilants pour le maintien du site. Alors que la Direction régionale est venue récemment les rassurer, la Direction nationale d’ITM (Intermarché) a annoncé lors  du Comité Central d’Entreprise la réorganisation de ses entrepôts sur l’Hexagone en créant des « superbases ». Une trentaine d’hectares ont d’ailleurs été acquis proches de Belfort sur le site de l’Aéroparc, une ancienne base militaire reconvertie en zone industrielle. Mais ITM refuse de dévoiler le plan de restructuration de ces bases…

Une fois de plus, ce sont les travailleurs qui risquent d’en faire les frais en perdant leur emploi à Rochefort sur Nenon sous le regard impuissant  des Collectivités Territoriales. Le représentant de la CGT déclarait dans Le Progrès du 10 février : «  Tout ça passe par l’Agence Régionale de développement, sous contrôle de la Région. Nous n’acceptons pas qu’Intermarché encaisse des subventions à Belfort pour supprimer des emplois à Dole ».

Seul le contrôle des grandes entreprises de la distribution par les travailleurs pourrait empêcher qu’ils ne soient victimes de la course au profit de ces grands groupes qui se moquent de leur avenir mais aussi de la dégradation de l’environnement en multipliant la distance des trajets des camions.

Alors que l’histoire se répète, puisqu’en 1991 la délocalisation de la base était déjà envisagée, le NPA du Pays dolois apporte son soutien aux travailleurs de la base Intermarché de Rochefort-sur-Nenon pour le maintien de l’activité et de tous les emplois.

vendredi 1 janvier 2010

Voeux aux élus du Grand Dole

Le NPA du Jura participe aux côtés de l'AMAP Pays dolois, d'ATTAC 39, de Dole Écologie et de Serre Vivante au lancement de la campagne de cartes de voeux adressée aux élus du Grand Dole.
Mesdames Messieurs les élus du Grand Dole,

 En 2010, nous vous demandons de dénoncer le soutien et les dépenses des collectivités pour des aménagements du siècle passé :
- Aéroport de Tavaux
- LGV Branche sud
- Golf à 18 trous
- ZA de Brevans

 

Nous vous demandons de tourner la page du XX ème siècle et d’entrer dans le XXI ème siècle en favorisant :
- L’ancrage du Grand Dole et du Jura dans un réseau régional de transport public de qualité accessible à tous financièrement.
- Le maintien de services 100 % publics (ex : hôpital de Dole).
- La création de régies publiques assurant des services de qualité à la population : (ex : cantines à l'échelle du Grand Dole favorisant des repas bio issus de producteurs locaux).