mardi 23 mars 2010

Public/Privé : 1800 manifestants à Dole le 23 mars


Le gouvernement vient de prendre une claque électorale et c’est une bonne nouvelle.

Mais il prétend, soutenu par le Medef, continuer sa politique antisociale et réactionnaire contre nos emplois, nos services publics, nos salaires et nous imposer la destruction de nos retraites. Sur ce sujet, Sarkozy parle de concertation. Il n’y a rien à discuter avec ce gouvernement qui, sous prétexte de « sauver les retraites » ment sur le « choc démographique » et l’insupportable « trou de la Sécurité sociale » pour mieux nous faire avaler l’allongement de la durée des cotisations, la diminution du niveau des pension et le report de l’âge de la retraite à plus de 60 ans. Mais, l’insupportable c’est le million de retraités sous le seuil de pauvreté et la moitié qui survit avec une pension inférieure à 1 000 euros. L’insupportable, c’est les trois-quarts des femmes qui ne touchent que le minimum vieillesse, avec des pensions inférieures à 40 % à celles des hommes. L’urgence, quand il y a 5 millions de chômeurs, n’est pas de faire travailler plus longtemps mais, au contraire, de

permettre à tous et toutes de travailler. En partageant les richesses, il est possible de partir à la retraite à 60 ans maximum, à taux plein et à 1 500 euros minimum!


Pas résignés

Face à cette politique, les salariés du privé comme du public montrent depuis des semaines qu’ils ne sont pas résignés. Les luttes reviennent sur le devant de la scène. L’exaspération est grande contre la politique du gouvernement et celle du Medef qui n’ont qu’un seul objectif : nous faire payer leur crise pour maintenir leurs richesses et un taux de profit acceptable par les actionnaires. Que ce soit dans les hôpitaux publics, les crèches municipales, l’éducation nationale, la justice contre les suppressions d’emplois, le manque d’effectifs et les réorganisations en tout genre mettant à mal les derniers services publics, la colère est bien d’actualité. Colère aussi présente dans de nombreuses entreprises privées où les travailleurs se mettent en grève pour leurs salaires, contre les licenciements ou fermetures de boîtes comme à Total où les salariés refusent la fermeture de la raffinerie de Dunkerque alors que ce groupe pollueur vient d’annoncer 8 milliards de profits.


Arrêter ce gouvernement

Alors, c’est vrai, ces luttes sont souvent isolées, mêmes si elles recueillent la plupart du temps un large soutien de l’opinion. Il y a urgence à aider, à soutenir, à développer de façon la plus unitaire possible ces résistances et de les faire converger. Il y a urgence pour une riposte généralisée, seule capable de faire reculer ce gouvernement et le patronat. Le 23 mars doit être la première étape pour ce mouvement d’ensemble ! Mais cette journée ne suffit pas ! Comme pour le Contrat Premier Embauche (CPE), il y a quelques années, seule une mobilisation, large, prolongée, déterminée peut obliger la droite à remballer sa politique. Organisons là, tous ensemble !


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