mardi 2 décembre 2008

Un nouveau parti anticapitaliste : ça urge !

PS : pourquoi tant de haine ?

Le Parti Socialiste a finalement une première secrétaire, mais sa crise est loin d’être finie.
Le débat ne peut pas se résumer à un conflit de personnes, il est pourtant difficile de prendre au sérieux les désaccords présentés comme « insurmontables » par les trois motions de tête. Royal rompt avec le style passé et porte la transformation du PS en parti démocrate à l’américaine mais vante le « vieux Parti Socialiste ». Royal revendique l’alliance avec le Modem, mais Aubry la pratique à Lille et le seul qui y ait résisté, le maire de Paris, est celui qui assume le plus ouvertement son ralliement au libéralisme. Hamon a défendu une ligne antilibérale mais il a proposé jusqu’au bout, d’être le candidat anti-Royal commun à la motion Aubry et au très libéral Delanoë.
Hors des tribunes de congrès, confrontés au scandale des 360 milliards offerts sans contrôle aux banques, aucun n’a oser voter «non». Ils sont d’accord sur l’essentiel, ils ont tous adopté, il y a quelques mois, la nouvelle déclaration de principes marquant ouvertement leur ralliement à l’économie de marché.
Alors, comment comprendre la crise qui déchire le PS ? Simplement, sont incompatibles d’un côté son ralliement aux principes essentiels du système capitaliste, au point que deux de ses principales institutions, le FMI et l’OMC, sont dirigées par des socialistes et en même temps son besoin de conserver le soutien des catégories populaires qui subissent les dégâts de ce même système.
Le PS ne peut qu’entraîner dans sa crise ses alliés, le Parti communiste, les Verts, le Parti de Gauche fondé par Mélenchon. Ces forces politiques ne proposent pas d’autre issue que l’alliance électorale avec le parti socialiste, avec l’illusion qu’il serait possible de le pousser à gauche alors que tout montre que c'est lui qui les tire à droite.

Il faut du neuf, un parti anticapitaliste.
Si on reste sur le terrain électoral, Sarkozy peut se frotter les mains. Moins que jamais on ne peut attendre les prochaines élections présidentielles et législatives pour changer le rapport de force, d’ici là les ravages de la politique de Sarkozy conjugués à ceux de la crise économique auront détruit nos droits et notre protection sociale, réduit des milliers de salariés au chômage et à la misère.
Heureusement, dans la rue, dans les mobilisations contre les licenciements ou pour les salaires, aux côtés des mal logés et des sans-papiers, pour défendre les services publics comme la poste, l’hôpital, les transports ou l’audiovisuel… celles et ceux qui résistent sont nombreux.
Ces résistances ont besoin d’espoir, d’une perspective commune, d’un parti qui rassemble tous les combats sociaux, écologistes, anti-discriminations….
Heureusement, avec le Nouveau Parti Anticapitaliste se construit une autre gauche, une gauche radicale qui ne renonce pas, qui affirme : Pour faire une politique en faveur des salariés et des plus pauvres, il faut s’en prendre au pouvoir des patrons et aux profits des actionnaires. Pour ne pas payer les crises du capitalisme il faut se débarrasser de ce système.

A Dole, alors que la LCR n'existait pas, 18 personnes à ce jour ont pris leur carte au NPA. Si vous hésitez et que vous souhaitez vous rendre compte de la dynamique du NPA, nous vous invitons à participer à la prochaine réunion de notre comité local :

mercredi 10 décembre à 20h00
au café le Connemara
(salle de réunion au dessus)
99 av du Mal Juin à Dole

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