samedi 10 janvier 2009

350 manifestants à Dole pour dire STOP AU MASSACRE DU PEUPLE PALESTINIEN


Les habitants de Gaza subissent depuis des années une situation d'exception dans l’indifférence des institutions internationales. Un million et demi d’êtres humains sont privés du minimum vital : pénurie d’eau, d’électricité, de médicaments, de nourriture, de matériel scolaire… Même la pêche est interdite ! Il s’agit pour Israël et ses complices de faire payer à toute une population le vote majoritaire pour le Hamas lors des dernières élections. Et si les États-Unis soutiennent aujourd’hui encore Israël, c’est qu’il est son plus sûr allié pour mener à bien sa politique impérialiste de contrôle de toute la région.

A de rares exceptions près, les médias traitent du sujet en renvoyant dos à dos « les deux camps ». Comme s’il pouvait y avoir symétrie entre l’envoi de quelques roquettes de la résistance palestinienne et le terrorisme d’état pratiqué par la quatrième plus puissante armée du monde qui attaque une population désarmée par air, par terre et par mer ! Comment ose-t-on encore accuser le peuple palestinien d’avoir rompu une soit disant « trêve » alors qu’à aucun moment Israël n’en a respecté les principes, que le siège de Gaza n’a pas été levé et qu’il a même été durci ?

L’Union européenne et son président français portent une lourde responsabilité dans la nouvelle tragédie qui touche le peuple palestinien. Le réhaussement de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël a donné le feu vert à ses dirigeants, toutes tendances confondues, pour avancer un peu plus dans ce qu’il faut bien appeler une destruction planifiée de toute possibilité d’existence d’un état palestinien viable, avec une continuité territoriale.

Partout la mobilisation doit se développer pour exiger l’arrêt immédiat des massacres et la levée du blocus !
Les régimes réactionnaires arabes ont une grande part de responsabilité eux aussi, notamment l’Égypte, où la révolte populaire prend de l’ampleur. Avec les manifestants du Caire, nous exigeons l’ouverture immédiate de la frontière avec l’Égypte.
Suspension de toutes les relations économiques, politiques, culturelles et sportives avec Israël.
Ces revendications d’urgence ne nous feront pas oublier celles fondamentales que sont le droit au retour pour tous les réfugiés et la libération de tous les prisonniers.

Si l’offensive israélienne ne cesse pas
Soyons encore plus nombreux
à soutenir le peuple palestinien
en manifestant à nouveau
devant la sous-préfecture de Dole

samedi 17 janvier à 15 heures

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