mardi 12 mai 2009

Elections européennes : le NPA en meeting et réunions publiques


Mercredi 20 mai à 20h30 à Besançon (Grand-Kursaal)

avec Yvan Zimmermann (tête de liste NPA Grand Est)

les candidates

Michèle Rollet, Laurence Lyonnais, Sophie Le Pennuisic

et Alain Krivine, ancien député européen


Lundi 25 mai à 20h30 à Nancy

avec Olivier Besancenot et

Yvan Zimmermann (tête de liste NPA Grand Est)


Vendredi 29 mai à 20h30 à Saint Claude, salle Witchy, 43 rue du collège
avec Dominique Carrat, élue Conseil politique national du NPA
et Michèle Rollet ( candidate du Jura sur la liste NPA du Grand Est)

Mardi 2 juin à 20h à Lons Le Saunier, centre social, 2 rue Pavigny
avec Dominique Carrat élue Conseil politique national du NPA
et Michèle Rollet ( candidate du Jura sur la liste NPA du Grand Est)

Covoiturage : RDV mardi 2 juin à 19h00 devant le café le Connémara,
99 av Mal Juin à Dole.




«Si nous voulons réconcilier la France du oui et celle du non […], alors il faut changer l’Europe » prétendait Sarkozy dans son discours de lancement de la campagne pour les élections européennes de la droite. Changer l’Europe, pour Sarkozy et ses amis des autres gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche, c’est imposer une politique pour faire payer la crise aux travailleurs et aux classes populaires. C’est vouloir un désaveu du Non du 29 mai 2005 à l’Europe de la concurrence libre et non faussée, l’Europe capitaliste, et demander aux électeurs d’approuver une politique qui a conduit à la crise, la récession.

Le « président du pouvoir d’achat », le champion du « travailler plus pour gagner plus » ment et bluffe encore. Il parle de « démocratie vivante » lui qui foule au pied le non du 29 mai 2005, de régulation financière, souhaite « un comité de régulateurs bancaires avec un vrai pouvoir de sanction», joue au moralisateur du capitalisme, lui l’ami des patrons et des financiers.


Leur bilan : la crise, le chômage…

C’est bien leur politique qui a conduit à la crise, une politique qui favorise sans limite l’enrichissement privé, les gains de la finance au détriment des salariés et de l’ensemble de la population jusqu’au moment où la fuite en avant entraîne tout le monde dans la crise. Une des premières mesures de Sarkozy n’a-t-elle pas été le bouclier fiscal qui a permis à 834 contribuables fortunés de recevoir, en 2009, chacun un chèque de plus de 360 000 euros, une véritable insulte pour les salariés et la population. Des milliards ont été donnés sans contrepartie aux banques. En 2008, les grands dirigeants français ont, en moyenne, gagné 4,7millions d’euros, soit 297 années de SMIC qui, lui, n'a bénéficié d'aucune augmentation !

Et pour payer ses cadeaux à la bourgeoisie, le gouvernement remet en cause l’ensemble des services publics. Il vient de confirmer sa décision d’y supprimer 33 300 postes en 2009. C’est ce que Sarkozy doit appeler la lutte contre le chômage !

Ainsi, comme viennent de le souligner les statistiques de l’INSEE, les inégalités se creusent, la misère progresse.


Leur infliger un camouflet

Il y a peu, Sarkozy fanfaronnait : « quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit ». Les mobilisations des 29 janvier, du 19 mars ou du 1er mai, malgré l’inertie des directions des confédérations syndicales, comme les luttes contre les licenciements, les séquestrations, ont d'ores et déjà ridiculisé ces rodomontades. La droite voudrait sa revanche aux élections européennes. Alors, elles sont pour les travailleurs et les classes populaires l’occasion d’infliger un camouflet à l’arrogance du pouvoir, d’exprimer la colère des mobilisations dans les urnes, de dire, une nouvelle fois, Non !

En votant pour les listes présentées par le NPA, en élisant des députés qui seront vos porte-parole au service des mobilisations, vous condamnerez la politique de Sarkozy de de Parisot, vous ferez entendre vos exigences : Pas question de payer leur crise !

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